Le DOS
Une version du
DOS est disponible dans le CDROM d’installation de WINDOWS 98
Le DOS est un système d’exploitation
Le DOS est un système
d’exploitation mono tâche
L’OS/2 le concurrent du DOS ?
Les différentes versions du DOS…
Le DOS est constitué de
trois fichiers principaux (IO.SYS, MSDOS.SYS et COMMAND.COM)
L’interpréteur de commande
Le tableau des commandes
internes et externes
L’invite de commande du DOS
La règle des 8.3 pour
nommer les fichiers et les répertoires
Le tableau des caractères autorisés
Les jokers sont des caractères
génériques (« ? » et « * »)
Le chemin d’accès au fichier
Les commandes du DOS ont évoluées
avec les différentes versions du système d’exploitation
Les fichiers « BATCH »
Les procédures pour WINDOWS
98
Une
version du DOS est disponible dans le CDROM d’installation de WINDOWS 98
Avec WINDOWS 98, la version du DOS s’appèle [WINDOWS 98], et certaines commandes
du DOS ne fonctionne pas (comme undelete…). Le CDROM d’installation de WINDOWS
98 contient quelques-uns uns des programmes du DOS dans le répertoire suivant :
C:\CDWIN98\TOOLS\OLDMSDOS
Le DOS est un système
d’exploitation
Le DOS (Disk Operating System) permet de gérer les fichiers enregistrés sur
le disque dur, comme son nom le suggère, mais aussi, comme tout système d’exploitation,
il permet de gérer les composants matériels internes et externes d’un ordinateur.
L’utilisateur communique avec sa machine par l’intermédiaire du DOS. Le DOS
interprète les commandes saisies par l’utilisateur.
Le DOS a été développé par la société IBM (International Business Machine).
Le DOS est l’antique système d’exploitation des premiers PC (Personnel Computer
pour désigner les micro-ordinateurs commercialisés par IBM). Le système d’exploitation
DOS de la société IBM s’est dénommé PC-DOS avec les ordinateurs PC, puis il
s’est appelé PS-DOS avec la nouvelle gamme d’ordinateurs PS (Personnel System).
Le DOS a été récupéré par la société MICROSOFT (Contraction de Micro et de
Software). Les versions du DOS qui ont développé par la société MICROSOFT
se dénomment MS-DOS.
Le
DOS est un système d’exploitation mono tâche
Le DOS est un système d’exploitation mono tâche, c’est à dire qu’il ne peut
exécuter qu’un seul programme en même temps. La plus part des versions du
DOS sont limitées à un adressage mémoire de 640 Ko (640 Ko de mémoire conventionnelle).
L’OS/2 le concurrent
du DOS ?
En 1987, un nouveau système d’exploitation pour PC,
l’OS/2, bien que très
proche du DOS arrive pour le concurrencer. L’OS/2, conçu
pour les processeurs
286 et 386, peut adresser la mémoire étendue
au-delà de 1 Mo, et la mémoire
supplémentaire autorise le travail multitâche
intégré en mode protégé. L’OS/2
est un système d’exploitation qui travail en
« mode protégé », c’est
à dire
que le système d’exploitation effectue une gestion de la
mémoire vive, l’allocation
et l’utilisation de la mémoire est surveillée pour
qu’il n’y ait pas de conflit
entre différents programmes. L’OS/2 introduit la
« mémoire virtuelle », qui
simule sur le disque dur une extension de la mémoire vive.
L’OS/2 permet également
de travailler en « mode réel », afin de
rester compatibles avec toutes les
applications qui tourne sur DOS (mais l’adressage est
limité à 640 Ko). En
1988, la deuxième sortie de l’OS/2 version 1.1
intègre une interface graphique,
Presentation Manager, qui ressemble à WINDOWS 3.1.
Le démarrage d’un ordinateur peut être configurer en « dual BOOT », ce qui
permet de passer facilement de MS-DOS à l’OS/2.
Les différentes versions
du DOS…
Le DOS a évolué avec le temps, et il se présente sous différentes versions :
- La version DOS 1.0 acceptait des disques de 320 Ko.
- La version DOS 2.0 introduit les disques de 360 Ko.
- La version DOS 3.0 innove avec les disques de haute capacité
de 5 ¼ pouces de diamètres.
- La version DOS 5.0 proposent une amélioration de l’interface
avec le SHELL.
- La version DOS 6.2x est la dernière mouture du DOS parce que
désormais plus personne ne veut avoir à faire à un écran noir, ni à des
lignes de commande absconses. WINDOWS 98 SE (Second Edition) est la dernière
version du système d’exploitation de MICROSOFT à s’appuyée sur le DOS. La
nouvelle version, WINDOWS ME (Millenium), s’est complètement débarrassée
du DOS…
Le DOS est constitué
de trois fichiers principaux (IO.SYS, MSDOS.SYS et COMMAND.COM)
Le système d’exploitation DOS est constitué de trois fichiers :
- IO.SYS
- MSDOS.SYS
- COMMAND.COM
Les fichiers IO.SYS et MSDOS.SYS sont enregistrés sur la première piste de
la disquette de BOOT, ce sont des fichiers cachés qui une fois chargés en
mémoire vive permettent de charger le fichier COMMAND.COM. Ensuite, sont
exécutés les fichiers CONFIG.SYS et AUTOEXEC.BAT qui permettent de configurer
le système.
Les fichiers IO.SYS et MSDOS.SYS gèrent le dialogue entre les matériels (Hardware)
et les logiciels (Software), tandis que le fichier COMMAND.COM est le programme
qui interprète les commandes saisies par l’utilisateur, c’est « l’interpréteur
de commandes ».
Certains fabricants fournissent avec leur matériel le système d’exploitation
DOS, et certains programmes supplémentaires qui sont en relation spécifiques
avec leur matériel.
L’interpréteur de commande
Le programme COMMAND.COM est « l’interpréteur de commande » du DOS. COMMAND.COM
renferme des routines qui permettent d’effectuer des opérations simples et
courantes sur les fichiers, comme copier (COPY), effacer (DEL), renommer (REN),
afficher (DIR), etc.…
Ces commandes courantes sont appelées des « commandes internes » parce
qu’elles font parties de COMMAND.COM, lequel reste chargé en mémoire vive.
Les autres commande du DOS, comme FORMAT.COM ou DISKCOPY.COM, sont dites « commandes
externes » car il faut les charger en mémoire vive. Les commandes externes
sont des programmes qui sont fournis avec le système d’exploitation DOS et
qui effectuent des opérations complexes et plus rares que les commandes internes.
Pour exécuter une commande externe, il faut se situer dans le répertoire où
se trouve le programme, ou dans un des répertoires qui est spécifié par la
commande PATH du fichier système AUTOEXEC.BAT.
Quand une commande est saisie à partir du prompt, l’interpréteur de commande
vérifie la bonne syntaxe de la commande, et si c’est une commande interne,
il l’exécute, si c’est une commande externe, l’interpréteur de commande recherche
un fichier exécutable (.EXE, .COM, .BAT) qui porte le même nom que la commande
saisie, et s’il le trouve l’exécute.
Le
tableau des commandes internes et externes
Les commandes « internes »
de COMMAND.COM |
BREAK |
CD ou CHDIR |
CHCP |
CLS |
COPY |
CTTY |
DATE |
DEL |
DIR |
ERASE |
MD ou MKDIR |
PATH |
REN |
RM ou RMDIR |
SET |
TIME |
TYPE |
VER |
VERIFY |
VOL |
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
Les commandes « externes »
à COMMAND.COM |
BACKUP |
CHKDSK |
COMP |
DISKCOMP |
DISKCOPY |
FDISK |
FIND |
FORMAT |
GRAPHICS |
mode |
PRINT |
RECOVER |
RESTORE |
SORT |
SYS |
TREE |
XCOPY |
PARK |
|
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|
Les fichiers qui portent l’extension .EXE, .COM et .BAT sont directement
exécutableset n’ont pas besoin d’être suivis de leur extension pour être
lancés. L’utilisateur saisie la commande à partir du prompt et valide sa saisie
en appuyant sur la touche ENTREE. Si le répertoire actif, n'est pas celui
qui contient la commande, alors, soit l’utilisateur change de répertoire actif,
soit il saisie le chemin complet de la commande.
Quand la syntaxe de la commande n’est pas bonne ou quand l’interprétateur
de commande n’a pu trouver la commande externe ou le fichier batch, alors
il affiche à l’écran un message d’erreur puis le de nouveau le prompt :
« Nom de commande ou de fichier incorrect »
L’invite de commande du DOS
Une fois démarré, le système d’exploitation attend l’intervention de l’utilisateur
et présente l’invite de commande (leprompt) à partir de laquelle l’utilisateur
va pouvoir saisir des lignes de commandes…
Le DOS ne fait pas la différence entre les lettres majuscules et les
lettres minuscules pour identifier un lecteur, ou une commande...
L’invite de commande présente l’unité de disque active (autrement dit unité
de disque par défaut) :
Pour le premier lecteur de disquette :
A:>
A:\>
Pour la racine du premier lecteur de disque dur :
C:>
C:\>
Les lecteurs de disquette sont identifiés par les deux premières lettres de
l’alphabet qui leurs sont réservées (A:) et (B:), tandis que les lettres suivantes
(C :), (D :) identifient les lecteurs de disque qui sont présents (par exemple
un disque dur formaté en deux partitions, ou deux disques durs), le lecteur
de CDROM utilise la lettre suivante (F :).
Une unité de disque ou autrement dit un lecteur est identifié par une lettre
de l’alphabet (de A à Z, soit 26 possibilités…), et pour différencier le
lecteur de la lettre proprement dite, un caractère de ponctuation (celui
des deux points (:)) a été choisi pour les distinguer. Les deux points sont
placés juste après la lettre et surtout sans espace…
Le caractère « Anti-Slash » (\) indique le niveau hiérarchique du lecteur
(la racine ou un des répertoires du lecteur actif), et le caractère « supérieur »
(>) montre qu’il s’agit de l’invite de commande.
Pour changer le lecteur actif, il suffit de saisir, à la suite de l’invite
de commande, la lettre du lecteur souhaité avec ses deux points et de valider
la commande en appuyant sur la touche ENTREE :
A:\>C:
C:\>A :
A:\>
L’apparence de l’invite de commande peut être changé avec la commande PROMPT.
La règle des
8.3 pour nommer les fichiers et les répertoires
La règle des 8.3 est une règle de nomage qui spécifie que les
noms de fichiers et les noms des répertoires sous DOS ne doivent pas excéder
huit caractères alphanumériques, et qu’ils portent une extension facultative
de trois caractères au maximum:
ABCDEFGH.XYZ
Comme le DOS est un produit de la culture anglo-saxonne,
les caractères accentués sont rigoureusement interdits pour nommer un fichier.
Les noms que se réserve le DOS pour identifier les périphériques
(LTP1, LTP2, LTP3, PRN, AUX, COM1, COM2, CLOCK$, CON, NUL, etc.…), commeles
noms des commandes du DOS ne peuvent être choisis comme nom de fichier
sans occasionner de confusion, ils sont donc également prohibés.
Enfin le caractère vide le labarre d’espace ne peut être
employé pour nommer un fichier parce que c’est le caractère de séparation.
Le tableau des caractères
autorisés
Les caractères autorisés par le DOS sont les suivants :
Les caractères autorisés
par le DOS |
Nom |
Caractère |
Les chiffres |
De 0 à 9 |
Les lettres majuscules |
De A à Z |
Les lettres minuscules |
De a à z |
Le ET commercial |
& |
Le tilde |
~ |
Le dièse |
# |
Le A commercial |
@ |
Le pourcentage |
% |
Les parenthèses |
( et ) |
Le tiret ou le signe négatif |
- |
Les accolades |
{ et } |
Le soulignement ou underscore en anglais |
_ |
L’apostrophe |
‘ |
L’accent circonflexe |
^ |
Le dollar |
$ |
Les jokers sont des
caractères génériques (« ? » et « * »)
Les jokers sont des caractères génériques utilisés pour remplacer
certaines lettres d’un nom de fichier, pour par exemple effectuer une recherche
large :
- Le point d’interrogation (?) remplace un caractère quelconque.
- L’Astérix (*) remplace une « chaîne de caractère » ou autrement
dit un ou plusieurs caractères quelconques qui se suivent.
Les jokers sont des caractères qui ne peuvent pas être utilisés pour nommer
un fichier. Par contre, les jokers peuvent être utilisés dans le nom d’un
fichier quand celui-ci fait partie d’une ligne de commande DOS.
Par exemple, l’expression« *.* » correspond à tous les
fichiers quels que soient leur nom ou leur extension…
Par exemple, l’expression
« DURAN ? » correspond aussi bien au
nom de « DURANT » que celui de
« DURANT », ou même
« DURANx »…
Le chemin d’accès au fichier
Le chemin d’accès au fichier (PATH en anglais) est l’adresse absolue
d’un fichier.
Le chemin d’accès au fichier commence part la lettre du lecteur (le répertoire
racine (ROOT en anglais) ou le répertoire principal), puis par les noms de
répertoires, et enfin le nom du fichier :
LECTEUR + REPERTOIRES + FICHIER
c:\dossier1\dossier2\fichier.ext
L’adresse relative d’un fichier dépend du niveau du répertoire actif
de l’invite de commande. Il n’est pas nécessaire d’indiquer l’adresse absolue
quand celle-ci est contenue à l’intérieur du répertoire actif de l’invite
de commande. Le caractère de la barre oblique inversée (\) employé au début
d’un chemin d’accès correspond à la racine du lecteur. Il est souvent utilisé
pour éviter d’écrire le nom complet (C:\) ou (D:\).
Le chemin d’accès d’un fichier peut contenir jusqu’à 66 caractères.
La structure d’un lecteur s’appèle une arborescence, et représente la succession
et l’imbrication des différents répertoires qui y sont contenus. La commande
TREE.COM permet d’afficher l’arborescence d’un lecteur.
Un répertoire contient toujours au moins deux autres répertoires qui sont
créés en même temps:
- Le répertoire désigné par un seul point (.) et qui représente le répertoire
lui-même.
- Le répertoire désigné par deux points en ligne (..) et qui représente
le répertoire parent.
Les commandes du DOS ont évoluées
avec les différentes versions du système d’exploitation
Les commandes DOS ont évoluées avec les différentes versions du système d’exploitation
DOS. Les commandes du DOS, leur syntaxe et leur champ d’application peuvent
varier d’une version à une autre…
En général, la syntaxe d’une commande DOS est la suivante :
PROMPT + CHEMIN + COMMANDE + CHEMIN + COMMUTATEUR
Une ligne de commande se doit dans l’absolue de spécifier à la fois le chemin
ou se trouve la commande et/ou le chemin ou doit s’appliquer la commande.
Le plus simple est de se situer dans le répertoire ou doit s’appliquer la
commande, et d’enregistrer toutes les commandes dans un même répertoire (répertoire
qui est identifié avec la ligne PATH du fichier AUTOEXEC.BAT). En pratique,
tout dépend du répertoire actif, du lieu ou se trouve la commande et de la
façon de l’appliquer…
Les commandes DOS sont des abréviations de mots anglo-saxons.
La touche F3permet d’afficher la dernière commande qui a été effectuée.
Les commandes DOS peuvent être accompagnées de clefs (appelées commutateurs,
switches, qualifiers). Les commandes DOS ont toutes un commutateur d’aide
(/ ?) qui permet d’afficher une explication sur la façon d’utiliser la commande
comme la syntaxe de la commande, c’est l’aide qui correspond à la commande
FASTHELP.
Le DOS version 6 dispose de plus d’une centaine de commandes. Toutes les commandes
du DOS sont expliquées et commentées dans le programme d’aideHELP.COM.
Certaines commandes peuvent être utilisées à la fois à partir de l’invite
de commande (le prompt), et comme instructions de configuration dans le fichier
CONFIG.SYS ou dans des fichiers « BATCH ».
Les fichiers « BATCH »
Les fichiers « BATCH » sont des fichiers qui portent l’extension .BAT. Les
fichiers « BATCH » sont des mini programmes qui permettent de lancer une succession
de commandes DOS, ce sont des « programmes de traitement par lots ».
Les fichiers « BATCH » peuvent être
appelés par leur nom depuis l’invite
de commande du DOS, et comme ils peuvent contenir plusieurs lignes de
commande,
cela est très utile pour gagner du temps. Les successions de
commandes qui
se répètent souvent peuvent être écrites
dans un éditeur, le fichier peut
ensuite être enregistré avec l’extension .BAT ;
après cet investissement,
il suffit de saisir le nom du fichier, pour que la suite de commandes
qui
s’y trouve soit automatiquement exécutées. Il est
même possible, avec la commande
CALL, d’appeler un autre fichier « BATCH »
à l’intérieur d’un fichier
« BATCH »…
Des fichiers « BATCH » peuvent être créés pour différentes raisons. Les fichier
« BATCH » sont simplement des fichiers texte ou autrement dit des fichiers
ASCII, ils peuvent être modifiés dans n’importe quel traitement de
texte, mais ils doivent être impérativement enregistrés « en mode texte »
(ou en mode « ASCII », ou en mode « non structuré ») avec l’extension .BAT.
Les fichiers enregistrés en mode texte (qui portent généralement l’extension
.TXT) sont des fichiers qui ne comportent que des caractères ASCII, des caractères
provenant du clavier, sans mise en page, ni gras, ni italique, ni centrage,
ni taille, ni marges…Ainsi, les fichiers ASCII peuvent être lus sur tous les
ordinateurs (le fichier peut être lu sans avoir le traitement de texte qui
a permis de le créer…)
Quand une ligne de commande commence par les lettres REM (pour REMarque),
alors la ligne ne sera pas exécuter, elle sera cependant afficher comme une
remarque.
Les procédures pour WINDOWS
98
- Pour créer un menu d’ouverture regroupant tous
les noms des fichiers
« BATCH » qui ont été
créés et les programmes qui ont été
installés
Un fichier « BATCH » peut
être utilisé pour répertorier les
différents fichiers « BATCH » qui ont
été créés, ainsi que les commandes
correspondants
aux différents programmes qui ont été
installés, afin non seulement de se
souvenir de leur nom, mais éventuellement aussi d’en faire
un « menu de départ »,
qui s’affichera dès le démarrage du système.
Pour faire d’un fichier « BATCH »,
une commande qui appellera le « menu
d’ouverture », il faut placer son nom
à la fin du fichier AUTOEXEC.BAT.
La procédure à suivre pour créé un menu d’ouverture s’effectue en plusieurs
étapes :
Dans un premier temps, il faut créer le répertoire
(C:\BATCHS) qui accueillera
tous les fichiers « BATCH » dont celui qui
permettra d’appeler le fichier
« texte » qui listera les noms des fichiers
« BATCH » et les noms des programmes :
C:\>md c:\batchs
Dans un deuxième temps, il faut créer le fichier « BATCH » (MENU.BAT) qui
permettra d’afficher le fichier « TEXTE » (BAT&PROG.TXT) qui lui correspondra
au « menu d’ouverture » (et dans lequel seront enregistrés tous les noms des
fichiers « BATCH » et tous les noms des programmes):
Ouvrir un éditeur de texte ASCII
Saisir les lignes de commandes suivantes :
Echo off
Cd \
Cls
TYPE C:\BATCHS\BAT&PROG.TXT
ECHO ON
Enregistrer le fichier « BATCH » (MENU.BAT) en mode texte (ASCII), et avec
l’extension .BAT dans le répertoire (C:\BATCHS) :
C:\BATCHS\MENU.BAT
Dans un troisième temps, il faut créer le fichier « TEXTE » (BAT&PROG.TXT)
qui listera tous les fichiers « BATCH » et tous les programmes :
Ouvrir un traitement de texte
Saisir la liste de tous les fichiers « BATCH » et tous les programmes :
*****Bonjour et bienvenu dans le menu*****
Voici les commandes à saisir à partir de l’invite de commande : « C:\ »
WINWORD pour lancer le traitement de texte (C:\word\winword.exe)
LOTUS pour lancer le tableur (C:\lotus\lotus.exe)
ZBABAZ pour exécuter notre fichier « BATCH » qui fait des miracles (C:\batchs\zbabaz.bat)
etc.…
**************************************
Enregistrer le fichier « texte » (BAT&PROG.TXT) avec l’extension .TXT
dans le répertoire des fichiers « BATCH » (C:\BATCHS) :
C:\BATCHS\BAT&PROG.TXT
Dans un quatrième temps, il faut référencer le
répertoire des fichiers « BATCH »
(C:\BATCHS) dans le PATH du fichier AUTOEXEC.BAT :
Ouvrir le fichier AUTOEXEC.BAT avec un éditeur
Chercher la ligne de commande PATH et placer après la racine le répertoire
des fichiers « BATCH » (C:\BATCHS), séparé des autres répertoires par des
points-virgules :
PATH C:\ ;C:\BATCHS ;C:\DOS ;C:\WINDOWS
Enfin, il faut placer la commande MENU à la fin du fichier AUTOEXEC.BAT afin
qu’elle soit exécutée (MENU.BAT) à la fin de la procédure de démarrage et
qu’elle affiche le « menu d’ouverture » (BAT&PROG.TXT) :
Ouvrir le fichier AUTOEXEC.BAT avec un éditeur
Placer la commande MENU sur la dernière ligne de commande :
MENU
Pour afficher le « menu d’ouverture » à partir du prompt et/ou
à n’importe quel moment, il suffit de saisir la commande MENU
C:\menu
- Pour créer un fichier « BATCH » à partir du prompt du DOS (avec la
commande COPY CON:)
Attention, la commande « COPY CON:fichier.TXT » efface tout
le contenu du fichier.
Il faut se placer dans le DOS, et particulièrement dans le répertoire dans
lequel on souhaite enregistrer le fichier « BATCH ».
C:\>
Il faut signifier au système que l’on souhaite copier un texte (COPY) qui
sera saisie à partir du clavier (CON pour « console ») et qui sera enregistré
dans un fichier (lequel fichier s’ouvrira et en fin de procédure sera enregistré
dans le répertoire actif du prompt (C:\>)) sous un certain nom ( :fichier.BAT) :
C:\>copy con:fichier.bat
Il faut ensuite saisir les lignes de commande que l’on souhaite :
Par exemple, pour situer le prompt dans un dossier particulier,
puis lancer le logiciel C:\WORD\WORD.EXE afin que le document WORD soit enregistré
par défaut dans ce dossier particulier, puis faire revenir le prompt à la
racine :
Cd c:\word\courrier
C:\word\word.com
Cd \
Enfin, il faut loger un repère de fin de fichier (F6 qui fait apparaître
les caractères « ^z » qui signifient CTRL + Z) et valider l’enregistrement
du fichier « BATCH » (ENTREE qui fait réapparaître le prompt) :
F6 + ENTREE
Le signe « : » dans « copy
con:fichier.bat » peut être remplacé par un
espace.
En affichant le contenu de « fichier.bat », le
signe de fin de fichier (« ^z »)
n’est pas visible mais bien présent (c’est un code
qui est systématiquement
créer par l’éditeur ou le traitement de texte pour
marquer la fin du fichier)…
Une autre façon de procéder est d’ajouter une ligne de commande, sans effacer
tout le contenu du fichier, cela est particulièrement utile quand l’on ne
dispose pas du programme EDIT pour éditer un fichier, et que l’on souhaite
ajouter une ligne à un fichier sans pour autant devoir recopier l’intégralité
du fichier, comme AUTOEXEC.BAT par exemple:
C:\>copy autoexec.bat+con:autoexec.bat
Apparaissent alors les caractères suivants à la suite desquels il suffit de
saisir la ligne de commande supplémentaire (puis presser la touche F6 ou
CTRL + Z pour fermer le fichier):
AUTOEXEC.BAT
CON