Les Spécifications Techniques d'un Ordinateur
Compatible IBM PC
L’ordinateur compatible IBM
PC
Quand on parle d’ordinateurs, on parle de «
compatible IBM PC », c’est à dire des micro-ordinateurs (par
opposition auxmini-ordinateurset/ou aux supercalculateurscomme
les CRAYs) qui ont été commercialisés par la société IBM. L’objectif du compatible
IBM PC était de proposer une machine à bas prix, destiné au plus grand nombre
d’utilisateurs (Personnal Computer), et surtout avec unearchitecture ouverte(par
opposition à une architecture propriétairepour laquelle seuls les
produits du constructeur sont compatibles entre eux et avec sa machine).
L’ordinateur (ou poste de travail) se compose
de l’unité centrale (CPU pour Central Processing Unit en anglais)
qui renferme les matériels internes, et des périphériques qui, comme
le clavier, la souris, le moniteur ou l’imprimante, sont reliés à l’unité
centrale par des cordons ou des câbles.
Les matériels (le Hardware) ne s’opposent
pas aux logiciels (le Software) puisque l'un ne va pas sans l'autre
(d'ailleurs les constructeurs et les éditeurs ne s'y sont pas trompés), et
maintenant il y a le réseau (Netware ou Middleware)…
La bibliographie: « Construire son PC pour les nuls » de Mark L. Chambers
- SYBEX – 1998
Le sommaire
Un ordinateur est
un ensemble de performance, d’intelligence et de connaissance…
Le meilleur des ordinateurs ?
L’unité
centrale est pour beaucoup une simple « boite noire »
Les
périphériques se connectent aux ports de communication
Les cartes
d’extension ont un accès directe à la carte mère
Un ordinateur est
un ensemble de performance, d’intelligence et de connaissance…
Un ordinateur (IBM PC, MAC,
CRAY, …) est constitué de différents éléments matériels qui composent une
plate-forme. Les composants sont installés sur la carte mère, à l’intérieur
de l’unité centrale, ou à l’extérieur de celle-ci en tant que périphériques.
Le système d’exploitation est
l’environnement de l’ordinateur et de l’utilisateur. Le système d’exploitation
organise le travail de ces différents éléments matériels par l’intermédiaire
de leur pilote, gère les applications compatibles et réagit aux interventions
de l’utilisateur.
Le bon fonctionnement d’un
ordinateur IBM PC s’organise autour d’un matériel performant et compatible,
d’un système d’exploitation robuste et stable, et de logiciels qu’il faut
savoir apprivoiser et pratiquer afin d’en tirer le maximum...
Un ordinateur doit être composé
d'éléments homogènes, sinon l'un des composant risque de ralentir tous les
autres (c'est le goulot d'étranglement).
Les matériels
Le matériel ou HARDWARE concerne
la quincaillerie, les composants électroniques, les cartes, les puces, les
câbles, les boîtiers. Tous ces éléments peuvent être rassemblés selon leur
lieu de prédilection : l’unité centrale, les périphériques ou la carte mère.
Les logiciels ou SOFTWARE réalisent une fonction système ou applicative.
Le bloc d’alimentation (250, 280, 320, 350 WATT,…)
La carte mère (AT, ATX, 815, 820, 850,…)
Le BIOS (CMOS, FLASH pour actualiser le programme POST,…)
Les connecteurs (ZIF, SLOT 7 pour PENTIUM II, SIMM pour la mémoire vive,
ISA, PCI, AGP pour les cartes d’extension, …)
Le processeur (INTEL, AMD, CYRIX,…)
La mémoire vive (D RAM, SD RAM, RD RAM,…)
Le disque dur (IDE, SCSI,…)
Le lecteur de disquette (3,5 pouces, 5,25 pouces,…)
Le lecteur de CD (CD ROM, DVD,…)
Le graveur (CD-R, CD-RW,…)
Le clavier (AZERTY, QUERTY, à 103 touches, sans fils,…)
La souris (à deux boutons, à molette, à infrarouge,…)
Le moniteur (à canon d’électron, à cristaux liquide, à plasma,…)
L’imprimante (à aiguilles, à jet d’encre, laser,…)
Le scanner
La tablette graphique
La Web Cam
L’unité de sauvegarde (ZIP, JAZ, DAT, les disques durs externes,…)
Le disque dur externe
Le modem externe
- Les cartes d’extension de la carte mère sont appelée les
"cartes filles":
La carte graphique (VGA, SVGA, 3D,…)
La carte son
La carte modem (V90 56 Kbps, ADSL, RNIS,…)
La carte réseau (RJ45,BNC, AUI,…)
La carte d’acquisition vidéo
La carte contrôleur SCSI (I, II, III,IIII, wide et Ultra wide…)
La carte contrôleur RAID
La carte contrôleur des lecteurs et des disques durs sur de très vieux systèmes...
Les logiciels
- Les systèmes d’exploitation:
MICROSOFT (DOS, WINDOWS 95, WINDOWS NT,…)
OS/2
UNIX, POSIX,…
Libre de droit comme LINUX,…
Les suites bureautiques (traitement de texte, tableur, base
de données, présentation, retouche d’image, navigateur…)
Les progiciels professionnels développés par les SSII…
Les jeux, les éducatifs, les encyclopédies,…
Les freewares, sharewares et les open sources GNU,…
Le meilleur des ordinateurs ?
Le meilleur ordinateur est celui qui
comble son utilisateur
- QUI ? L’objet peut être un ordinateur familial, une station
individuel ou un serveur.
- QUAND ? L’utilisation de l’ordinateur peut être occasionnelle,
professionnelle ou continuelle.
- QUOI ? La fonction principale peut être bureautique, ludique,
graphique ou touristique.
- OU ? Le lieu habituel de l’ordinateur est à la maison, au
bureau ou partout (les portables).
- COMMENT ? La personnalité de l’utilisateur, sa curiosité,
sa dextérité méritent aussi réflexion…
Le plus rapide
et le plus puissant des ordinateurs ne le reste pas longtemps
Le nec plus ultra en 2001 :
- Une carte mère rapide et évolutive (chipset 820 i, bus interne
cadencé à 133 Mhz, connecteurs ISA, PCI et AGP).
- Un BIOS FLASH et PLUG & PLAY (PHEONIX).
- Une connectique rapide et diversifiée (un port PS/2, deux
ports COM et un port parallèle, les trois bidirectionnels à la norme UART
16550, un port USB, un port SCSI 50 broches qui accompagne la carte d’extension
du contrôleur SCSI, une baie PCMCIA II et/ou III, un port infrarouge, une
sortie TV, une entrée Tuner TV, une entrée microphone, deux sorties stéréo
pour les Haut-parleurs).
- Un processeur rapide et puissant avec un coprocesseur arithmétique
et un jeu d'instructions RISC + 3D + DOLBY STEREO SURROUND + Internet
(PENTIUM IIII, fréquence de 1 Giga Hertz, 512 Kilo Octets de mémoire cache).
- Une mémoire vive rapide et confortable (une barrette SDRAM
de 128 Méga Octets, une vitesse de transfert de 70 nanosecondes).
- Un disque dur rapide et volumineux (E-IDE Ultra DMA d’une
capacité de stockage de 40 Giga Octets, vitesse de rotation des plateaux
de 7200t/m, un temps d’accès de 8 millisecondes, sans calibrage thermique
et avec une mémoire tampon de 2 Méga Octets).
- Une carte graphique rapide et compatible (carte accélératrice
3D avec un processeur graphique dédié, 64 Mo de mémoire vidéo, sur connecteur
AGP 128 bits, compatible SVGA, résolution de 1024x768 pixels, compatible
DIRECTX et OPENGL pour les jeux sous WINDOWS, décompression matérielle MPEG
II pour la fluidité des vidéos, compatible avec la fréquence de rafraîchissement
du moniteur (85 Hz) :-).
- Un moniteur rapide, large, précis et agréable (compatible
SVGA et ENERGY STAR, 16,7 millions de couleurs, une diagonale de 21 pouces,
un rafraîchissement des pixels à 85 Hz, un balayage non entrelacé sans scintillement,
un pitch de 0,24 micron, un écran plat sans anamorphose).
- Un lecteur de disquette 3,5 pouces (haute densité de 1,44 Méga Octet).
- Un lecteur DVD rapide et compatible (32x, lecture des CDROM et des
CD RW.
- Un graveur CD RW.
Les outils de l'assembleur
- Un tournevis (SCREW DRIVER) droit, cruciforme, étoilé, hexagonale...
- Un tournevis magnétique pour retenir les petites vis en métal récalcitrantes
à la pointe de l'épée.
- Une pince à épilé pour récupérer celles qui sont inexorablement
tombées au fond.
- Une lampe de poche pour voir où elles se cachent.
- Une paire de gants anti-statiques pour ne pas brûler les cartes
ou le réflexe de décharger l'électricité statique.
- Un bol pour garder tous les petits éléments qui traînent,
roulent et volent partout.
- Une bombe dépoussiérante pour dégager la poussière qui se
dépose sur les contacteurs et faire respirer les circuits.
- Un instrument de mesure de la conductivité des composants
électroniques.
- Un instrument de mesure de la résistance (Ohm) des câbles
et des terminaisons réseaux.
- La documentation du constructeur fournis avec le matériel
et un dictionnaire pour traduire de l'anglais.
- Une connexion Internet pour visiter les sites des constructeurs
et télécharger les derniers pilotes...
- L'abonnement aux NEWS, aux MAILLING LIST, aux FORUM et USER's CLUB
pour s'informer, discuter, échanger et participer...
- Du courage et de la persévérance (GOOD SPIRIT & POSITIVE ATTITUDE)...
- Faire confiance aux dés trompeurs ?!.
Le calcul binaire
Les ordinateurs fonctionnent en calcul binaire, c'est à dire en base 2 (ou
l'ensemble des nombres sont représentés à l'aide de deux symboles différents,
le UN ou le ZERO, qui correspond au passage ou non du courant électrique dans
un circuit imprimé).
Par exemple:
"15 indice 10" signifie la valeur 15 en base 10 (décimale)
et s'exprime "1111 indice 2" en base deux (binaire).
Pour calculer la correspondance entre 15 et 1111, il suffit de
diviser 15 par 2 et chacun des résultats, puis d'aligner le dernier résultat
et tous les restes (ZERO ou UN) en remontant.
15 : 2 = 7 reste 1
7 : 2 = 3 reste 1
3 : 2 = 1 reste 1
Le bit est l'abréviation de Binary Digit et vaud UN ou ZERO (le courant
PASSE ou STOP, la valeur est VRAIE ou FAUSSE).
Un octet (byte en anglais) équivaud à 8 bits, ce qui permet d'exprimer
2 puissance 8 = 256 possibilités (et qui a été à l'origine le nombre de bit
choisi pour exprimer les caractères de l'alphabet selon la table ASCII).
La correspondance des valeurs
numériques décimales en binaire
|
Valeurs décimales (base 10)
|
Valeurs binaires (base 2) |
Valeurs en hexadécimales (base 16)
|
0
|
0000
|
0
|
1
|
0001
|
1
|
2
|
0010
|
2
|
3
|
0011
|
3
|
4
|
0100
|
4
|
5
|
0101
|
5
|
6
|
0110
|
6
|
7
|
0111
|
7
|
8
|
1000
|
8
|
9
|
1001
|
9
|
10
|
1010
|
A
|
11
|
1011
|
B
|
12
|
1100
|
C
|
13
|
1101
|
D
|
14
|
1110
|
E
|
15
|
1111
|
F
|
16
|
00010000 (requière un bit supplémentaire puisque c'est
le dix septième chiffre)
|
10
|
-1
|
10000001 (les nombres négatifs sont exprimés de la
même façon, mais il faut dédier un bit pour préciser le signe)
En général, c'est le bit le plus fort qui exprime le signe.
|
F1
|
L’unité centrale est pour beaucoup une simple « boite
noire »
L’informatique est une science
issue de la cybernétique. Il y a des choses qui rentrent dans une
boite noire et des choses qui en sortent. Ca va, ça vient, c’est tout. C’est
pas très compliqué, c’est pas bien méchant, mais c’est pas tout rose pour
autant. Il suffit presque d’y mettre du grain et de prendre le temps de savourer
un bon café bien chaud… L’informatique, c’est avant tout la science de
l’automatisation de l’information.
Pour passer au travers du filtre
de l’informatique, l’information, les procédures et les supports doivent être
analysés, canalisés, normalisés, standardisés, pixélisés, numérisés...
L’infinie du monde, la complexité
de l’homme et la variété de la vie sont convertis en bits, réduits à des
innombrables zéros et uns. Et la réalité devient la virtualité, un
point c’est tout. Et pourtant, l’information peut être brute, isolée, parcellaire,
tronquée, fausse ; elle peut être anticipée, prévue, attendue, espérée, caduque
; elle peut même parfois détenir un sens, une intention, un projet, une aura,…
Aujourd’hui, l’information
n’est pas au même niveau que la communication, et la relation
homme machine n’équivaut pas à une relation humaine.
L’information numérisée est
traitée, transférée, présentée et stockée…
Le boîtier de l'unité centrale
- Une Maxi Tour ATX (FULL TOWER) pour avoir la place d'y mettre les
mains et d'envisager sereinement l'évolution technologique...
- Un bloc d'alimentation avec suffisamment de VOLT et de WATT pour
"nourrir" tous les composants internes...
- Un ventilateurs (ou deux )pour réduire la chaleur intérieure, le
risque de dysfonctionnement et l'inopiné CRASH & BURN...
- Des baies en nombre suffisant pour accueillir les différentes unités
de stockage au format 3,5 pouces et 5,25 pouces.
- Une façade propre, sobre et de bon aloi.
- Un bouton MARCHE/ARRET (POWER ON/OFF).
- Un bouton de réinitialisation (RESET).
- Des voyants (HDD ou LED HD) ou témoins lumineux rouges ou verts indiquant
la mise sous tension, l'activité du processeur ou du disque dur.
- Un SPEAKER pour entendre les "bips" d'erreurs au démarrage.
La carte mère
La carte mère est l'élément principal d'un ordinateur puisque c'est celui
qui déterminera le type de proccesseur, de mémoire vive et les possibilités
d'extension avenir. La carte mère dispose de cavalier ou jumper qui permettent
de configurer la vitesse du processeur (on dit que l'on "strappe"une
carte mère pour éventuellement "overclocker" le processeur, c'est à
dire à le faire tourner à une vitesse supérieure à celle pour laquelle il
est construit ou garanti). Le chipset correspond aux différents composants
qui sont sur la carte mère, il peuvent provenir de différents constructeurs
(fondeurs SIS, VIA,...).
- Les standards AT, ATX, 820 i
- Les CHIPS CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor) du
SETUP du BIOS (PHEONIX, AWARD, AMI,…)
- Un SLOT 7 pour processeur PENTIUM II.
- Un coprocesseur arithmétique pour soulager la charge de travail
du processeur principal.
- Un deuxième SLOT pour un autre processeur (pour les cartes multiprocesseurs
et les systèmes d'exploitation multiprocesseurs comme NT4 et LINUX).
- Le Bus interne de 66 Mhz, 100 Mhz, 133 Mhz pour véhiculer
efficacement les bits entre les différents composants internes qui sont placés
sur la carte mère.
- Les connecteurs d'extension ISA avec bus de 16 bits (de couleur
noire).
- Les connecteurs d'extension PCI avec bus de 32 bits (de couleur beige).
- Le connecteur d'extension AGP avec bus de 128 bits pour les nouvelles
cartes graphiques.
- Un contrôleur de disque dur E-IDE intégré compatible Ultra
DMA gérant 4 unités IDE (primaire et secondaire, maître et esclave).
- Un contrôleur de disque dur SCSI intégré avec un port SCSI externe.
- Les ports séries et port parallèle doivent être à haute vitesse de
transfert, utilisant un circuit UART 16550. Les ports séries et port
parallèle intégrés à la carte mère doivent pouvoir être désactivés.
- Le bord coloré des nappes correspond à la broche n° 1.
- La pile ronde permet à la carte mère de conserver les paramètres
du BIOS et l'heure de l'horloge système quand l'ordinateur est éteint; il
est nécéssaire de la changer périodiquement.
Le processeur
Le processeur est appelé CPU (Central Processing Unit). Le processeur
est caractérisé par le type du jeu d'instruction (RISC chez le fondeur
INTEL, CISC chez MOTOROLA) et par la fréquence de l'horloge interne.
- Les jeux d'instruction RISC (Reduced Instruction Set Computer)
sont simples (un nombre réduit d'instruction de base) et rapides (une instruction
est terminée en un seul cycle d'horloge).
- MOTOROLA :
- POWER PC utilisé par les ordinateurs MACINTOSH d'APPLE et
IBM
- Les jeux d'instruction CISC (Complete Instruction Set Computer)
sont complexes (le nombre d'instruction est important) mais plus lents. Les
jeux d'instruction des processeurs RISC ont été au fur et à mesure complétés
par de nouvelles instructions plus sophistiquées et dédiées à certaines tâches
comme le multimédia (vidéo, 3D et sons) ou Internet (XML, APPLETS JAVA,
CGI, PERL qui sont de petits programmes qui rendent les sites WEB plus attrayant
et interactif).
- Architecture "ix86":
- INTEL:
- 8086
- 8088
- 80286
- 80386
- 80486
- 80586 (PENTIUM)
- 80686 (PENTIUM IV)
- AMD:
- CYRIX
Le processeur est rapide quand il est cadencé à une fréquence
élevée. La fréquence du processeur (exprimée en Mhz ou en Ghz) correspond
approximativement au nombres d'instructions réalisées en une seule seconde.
Une fréquence de 1 Giga Hertz représente un million de cycles d'horloge
par seconde, et donc approximativement un million d'instructions
par seconde.
La technologie MMX (Multimédia Extensions) permet de bénéficier
d'un jeux d'instructions qui optimise la lecture des vidéos plein écran,
le traitement des graphismes 3D et du son DOLBY STEREO SURROUND.
Les caractéristiques des
processeurs INTEL pour ordinateur compatible IBM PC
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Nom
|
Fréquence
|
Largeur du bus
|
Commentaires
|
8086 ou 8088
|
4 MHz
|
1 Octet = 8 bits
|
|
80286
|
8 MHz
|
2 Octets = 2x8 = 16 bits
|
|
80386
|
16 MHz
|
2 Octets = 1x16 = 16 bits |
En version SX et DX (intégrant une puce spécialisée
dans le calcul à virgule flottante)
|
80486
|
32 MHz
|
4 Octets = 32 bits
|
En version SX et DX (intégrant une puce spécialisée
dans le calcul à virgule flottante) |
80586
|
75 MHz
|
4 Octets = 32 bits |
PENTIUM, PENTIUM II et PENTIUM III (avec des jeux d'instructions
spécialisées pour accélérer les applications multimédias)
|
80686
|
1.5 GHz
|
4 Octets = 32 bits |
PENTIUM IV
|
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8 Octets = 64 bits |
Bientôt pour le grand public (compatible 32 bits)
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La mémoire cache
- La mémoire cache de premier niveau fonctionne à la même fréquence
que le processeur (L1).
- La mémoire cache de deuxième niveau fonctionne à la moitié de la
fréquence du processeur (L2).
Il est utile d’avoir un peu
de mémoire cache (512 Ko de mémoire cache) afin d’anticiper les besoins du
processeur (commandes, adressage et données), mais il est superflu de trop
anticiper parce que l’activité du processeur et celle de l’utilisateur sont
très variables... La mémoire cache conserve par exemple les lecture disque
et les résultats des calculs du processeur au cas où l'information serait
encore utile.
La mémoire vive
La mémoire vive est appelée
aussi la mémoire de travail ou la mémoire RAM (Random Access
Memory). La RAM est accéssible en lecture seulement.
Les premiers PC sous DOS ne
pouvaient gérer que 640 Ko de mémoire vive:
- La mémoire conventionnelle:
- La mémoire étendue est accéssible via un programme dédié ou gestionnaire
de mémoire étendue:
Les systèmes d'exploitation
avec des interfaces graphiques (WINDOWS 95&98, NT4, LINUX), les logiciels
de jeux 3D en temps réels et les applications graphiques professionnelles
(PAINT SHOP PRO, ILLUSTRATOR, DIRECTOR, AUTOCAD...) requièrent un minimum
de 64 Mo pour « tourner » avec aisance (les fichiers graphiques et sonores
sont très volumineux, et beaucoup de mémoire vive est indispensable pour
les afficher rapidement), fluidité (les fichiers vidéos changent plusieurs
fois par secondes, et beaucoup de mémoire vive est primordiale pour éviter
les à-coups), et précision (la haute résolution des images (1024x768), la
profondeurs des couleurs (24 bits pour 16,7 millions de couleurs) et la qualité
sonore exige beaucoup de mémoire vive pour déjouer la pixelisation et les
bruits).
Faire tourner plusieurs
applications en même temps et/ou travailler sur de gros fichiers
multimédia nécessite au moins 128 Mo de RAM.
Il existe différents types
de mémoires, et elles ne sont généralement pas compatibles entre elles:
- Les barrettes SIMM 30 broches.
- Les barrettes SIMM 72 broches, de 16 Mo et à la vitesse de
70 NANOSECONDES.
- La mémoire de type RAM EDO (RAM Extended Data Output) qui
ne fonctionne que par paire.
- La mémoire de type SDRAM (Synchronous Dynamic RAM) qui peut
atteindre 128 Mo permet de n’utiliser qu’une seule barrette et qu’un seul
connecteur.
- La mémoire RAMBUS
- La mémoire SDRAM DDR
Il vaut mieux éviter de mélanger
les marques de constructeur de mémoire vive, même si celles-ci répondent
à la même norme, et il est préférable de ne pas utiliser en même temps des
barrettes qui n’ont pas la même vitesse d’accès (la vitesse d’accès la plus
petite serait alors sélectionnée comme dénominateur commun pour l’ensemble
des barrettes et l’avantage des barrettes rapides ne serait pas profitable
; parfois le mélange ne fonctionne même pas…). Certain type de mémoire, comme
la RAMBUS ne fonctionne que par pair, il vaut mieux le savoir avant...
Les vitesses des barrettes
mémoire:
Le lecteur de disquettes
Le lecteur de disquette 3,5
pouces permet de lire les disquettes de basse intensité (720 Ko) et de haute
intensité (1,44 Mo).
Le lecteur de disquette requière
un contrôleur de disquette pour gérer le flux des bits, et celui-ci
est généralement installé d’office sur la carte mère.
Le lecteur de disquette est
indispensable pour stocker et transférer de petites quantités de données,
même s’il faut attendre plusieurs secondes pour y avoir accès, et même si
la technologie des graveurs de CDROM à considérablement diminué le coût du
stockage du Méga Octet.
Un utilitaire comme MACDRIVE95
permet de lire et de formater des disquettes MACINTOSH.
Le disque dur
Le disque dur est aujourd’hui un élément crucial de l’équipement d’un ordinateur.
Le disque dur est une unité de stockage magnétique. Le disque dur conserve
les données même quand l’ordinateur est éteint ; à la différence de la mémoire
RAM qui est volatile et dont le contenu est effacé quand l’ordinateur n’est
plus alimenté en électricité, la mémoire ROM (Read Only Memory) est
quasi permanente et s’appèle la mémoire de masse ; ainsi peuvent être
stockés et conservés les fichiers du système d’exploitation, les fichiers
des applications qui sont installées et les documents personnels de l’utilisateur.
Les données stockées sur le disque dur peuvent être compresséesafin
de gagner de l’espace mais au détriment de la
rapidité puisque les données doivent être
décompressées quand elles sont appelées, et en
dépit d’une aléatoire perte
d’efficacité puisque les algorithmes de compression et de
décompression n’ont pas la réputation
d’être fiables à 100%. Le programme de compression
du disque dur sous DOS 6.22 et WINDOWS 95 est DRIVESPACE.
Les premiers micro-ordinateurs ne possédait pas de disque dur (la mémoire
RAM et ROM coûtait très chère) et fonctionnaient à partir de disquettes 5,25
pouces et 3,5 pouces qui conservaient aussi bien le système d’exploitation
que les fichiers de l’utilisateur.
Le disque dur peut-être interne ou externe, et plusieurs disques
durs peuvent cohabiter ensembles.
Les disques durs qui cohabitent ensembles sont hiérarchisés, et le plus
rapide est souvent utilisé pour contenir la partition primaire qui permet
de lancer la séquence d’amorçage (le BOOT) et les fichiers systèmes du système
d’exploitation.
Les disques durs sont de type IDE ou de type SCSI:
- Les disques durs de type IDE sont moins chers et offrent une
capacité de stockage plus importante, tandis que les disques durs de type
SCSI sont plus chers mais plus rapide. Les disques durs de type IDE, E-IDE
(Enhanced IDE), E-IDE Ultra DMA sont de fait un standard puisque toutes les
nouvelles cartes mères intègrent un contrôleur IDE ou E-IDE.
Le contrôleur E-IDE peut gérer jusqu’à 4 matériels de type IDE, et quand
ils sont présents, chacun est déclaré, soit comme primaire ou secondaire,
soit comme maître (MASTER) ou esclave (SLAVE). Pour gérer 4 périphériques
IDE le contrôleur IDE doit disposer d’un port IDE primaire et d’un port IDE
secondaire. La déclaration des hiérarchies est effectuée à l’aide de cavaliers
(JUMPER) qui sont situés à l’arrière du boîtier, près de l’embranchement
de la nappe qui relie le lecteur à la carte mère. Les disques durs de type
E-IDE Ultra DMA sont les plus performants et permettent de transférer jusqu’à
33 Méga Octets par seconde.
- Les disques durs de type SCSI conviennent bien pour le transfert
rapide et fréquent d’une grande quantité d’information, comme pour les sauvegardes
régulières d’information vitale, ou l'enregistrement de fichiers multimédia.
Les disques durs de type SCSI, SCSI 1, SCSI 2, SCSI 3 (Wide ou Ultra Wide)
sont les plus rapides et les plus fiables.
Les disques durs de type SCSI sont nécessaires pour les utilisateurs qui
font appèle à de gros fichiers audio numériques ou vidéo numériques, mais,
ils exigent de savoir parfaitement configurer une chaîne SCSI, avec les
bonnes adresses de chaque périphériques (numéros ID de 0 à 7 ou de 0 à 15
pour les Ultra Wide) et l’indispensable TERMINATEUR qui signale la fin de
la chaîne. Rein n’empêche d’installer les deux types de disques durs sur
un même ordinateur, il faut pour autant détenir les deux contrôleurs adéquats
(un contrôleur E-IDE sur la carte mère et un contrôleur SCSI sur une carte
d’extension SCSI).
La capacité de stockage est le critère déterminant d’un disque dur.
La mémoire de masse se doit d’être véritablement massive, surtout avec la
taille, le nombre et la qualité grandissante des applications, des fichiers
et des sites WEB.
Le temps d’accès est aussi important pour les utilisateurs exigeants.
Le temps d’accès correspond à la durée nécessaire pour écrire ou lire une
information sur le disque dur. Le temps d’accès est mesuré en milisecondes
(ms). Le temps d’accès d’un disque dur de type E-IDE est de l’ordre de 12
à 9 ms, tandis que celui d’un disque dur de type SCSI est de 8 ms. Pour être
au niveau d’un PENTIUM II MMX, le temps d’accès du disque dur doit être
inférieur à 10 ms.
Le nombre de plateau et la densité de chacun d'entre eux peut être
également un facteur important pour les performances.
Le nombre de tour minute (t/m) ou RPM (Round or Revolution Per Minute)
correspond à la vitesse de rotation des plateaux du disque dur. Le nombre
de tour minute d’un disque dur de type E-IDE Ultra DMA est de 5400 t/m ou
7200 t/m. Le bruit peut être atténué quand les plateaux sont plongés dans
un fluide...
Les disques dur A/V (audio / vidéo) sont des disques dur spécialisés
pour l’enregistrement et le montage de fichiers audio et/ou vidéo numériques.
Les disques durs A/V n’effectuent pas le calibrage thermique qui recale les
têtes de lecture et ils disposent d’une mémoire tampon de 2 Méga Octets,
ainsi le transfert de données n’est pas interrompu en cours d’utilisation
et la fluidité est exemplaire.
La mémoire cache ou la mémoire tampon d’un disque dur conserve les
données les plus fréquemment utilisées par le CPU, ainsi celles-ci sont directement
disponibles. Un disque dur doit disposer d’au moins 256 Kilo Octets de mémoire
cache.
La durée de vie d’un disque dur dépend de l’intensité de son utilisation,
et plus celui-ci est sollicité, plus il est susceptible de s’user, de se
rayer ou de tomber en rad de BREST… Il est donc hautement recommandé d’effectuer
régulièrement des sauvegardes et de conserver les originaux (CDROM MASTER)
de toutes les applications qui y sont installées. Par ailleurs, une défragmentation
régulière du disque dur permet non seulement
d’accélérer l’accès au données,
mais aussi de soulager le travail du disque dur. Certains
modèles de disque dur sont ventilés, ils se loge alors
dans une baie de 5,25 pouce de large.
L’installation du matériel terminée, il faut préparer le support à recevoir
les informations. L’espace de stockage d’un disque dur peut être divisé ou
cloisonné afin d’en améliorer la gestion, c’est le partitionnement
qui est réalisé avec des logiciels comme FDISK, DISK DRUIDE pour linux, PARTITION
MAGIC. L’organisation de l’espace total du disque est répertoriée dans le
premier secteur du disque, le MBR (MASTER BOOT RECORD), qui contient le
nom et l’adresse de début et de fin des partitions : une ou plusieurs partitions
primaires (active ou non) et éventuellement des partitions étendues qui
peuvent contenir une ou plusieurs partitions secondaires. Le partitionnement
d’un disque dur constitue une structure logique. A l’intérieure de ces partitions,
les cellules de mémoire sont regroupées et organisées en grappes (CLUSTERS)
et en secteurs dont la taille et le nombre permettent de faciliter et d’optimiser
le classement des informations. Cette organisation constitue une structure
logique, c’est le système de fichier (FAT 16, FAT 32, NTFS, HTFS,
EXT2,…) qui doit être compatible avec le système d’exploitation (DOS, WINDOWS
95&98, WINDOWS NT, OS/2, LINUX,…) et qui est réalisée avec le programme
FORMAT. Une fois formaté, le support est en mesure d’enregistrer n’importe
quels fichiers, les applications peuvent être installées. La séquence de
préparation du disque dur est : FDISK + FORMAT + INSTALL.
Le disque dur doit être reconnu par le programme BIOS.
Le lecteur de CDROM
Le lecteur de CDROM permet de lire les informations contenus dans un CDROM
(Compact Disc ROM qui permet de stocker 650 ou 700 Méga Octets sur une galette
de 12 cm de diamètre) et d’écouter la musique des CD AUDIO.
La « gueule » des lecteurs de CDROM sont soit à caddie, à tiroir ou
à fente (slot in). Un petit trou est placé à coté du bouton d’ouverture
du lecteur de CDROM et permet à l’aide d’un trombone de l’ouvrir mécaniquement.
Les lecteurs de CDROM peuvent être pilotés par des interfaces IDE ou
SCSI. Les lecteurs de CDROM de type IDE sont généralement internes et
les lecteurs de CDROM de type SCSI sont généralement externes. L’avantage
d’un lecteur externe est qu’il peut être transporté facilement et que la
source de chaleur du faisceau laser est à l’extérieur de l’unité centrale.
Les lecteurs de CDROM de type IDE sont généralement installés comme esclave,
la priorité étant donnée au disque dur installé comme maître.
Les lecteurs de CDROM utilisent un faisceau laser dirigé vers le
CDROM et une lentille qui en capte les réflexions lumineuses. La surface
du CDROM est constituée de cercles concentriques sur lesquels sont disposés
une succession de plats qui réfléchissent la lumière du laser et de creux
(micro cuvettes) qui ne la réfléchissent pas. L’état (creux ou plat) de
ces petites pastilles correspond à la valeur numérique (Zéro ou Un)
d’un bit, et selon qu’elles se situent proches du centre de la galette ou
vers la périphérie, ces pastilles sont plus ou moins longues et plus ou
moins espacées afin de tenir compte de la vitesse de rotation relative du
disque.
La vitesse de lecture ou la vitesse de transfert varie
et se mesure en Kilo Octets par secondes : 4x, 8x, 12x, 16x, 24x et 32x.
Les lecteurs de CDROM de première génération pouvaient lire 150 Kilo Octets
par secondes, ensuite sont sortis les lecteurs « quatre vitesse » (4x) qui
pouvaient lire quatre fois plus vite (4 x 150 Ko/s = 600 Ko/s.
Le temps d’accès représente la durée nécessaire pour retrouver une
information sur le CDROM et se mesure en milisecondes. Un bon lecteur de
CDROM affiche un temps d’accès de l’ordre de 80 ms.
La mémoire cache ou mémoire tampon permet de stocker les données
les plus souvent utilisées et d’accélérer la transmission et la fluidité
de l’information. Un bon lecteur de CDROM comporte plusieurs Méga Octets de
mémoire cache, ce qui améliore la lecture des gros fichiers audio et/ou vidéo
numériques.
Les commandes audio, la prise casque, le potentiomètre de volume ou la
sortie stéréo vers un amplificateur sont des caractéristique de lecteurs
de CDROM de haut de gamme.
La lentille du lecteur peut être automatiquement nettoyée à chaque utilisation,
ou à l’aide d’un CDROM de nettoyage.
Le lecteur de CDROM doit être reconnu par le système d’exploitation à l’aide
du pilote (DRIVER). Le pilote doit être fourni par le fabricant avec
le matériel ou disponible sur son site Internet. Les pilotes correspondants
aux systèmes d’exploitation comme WINDOWS 95&98, WINDOWS NT et OS/2 sont
souvent les mêmes, ceux sont des pilotes DOS. N’oublions pas que pour installer
un système d’exploitation à partir d’un disque CDROM, il est indispensable
que le pilote du lecteur de CDROM soit chargé en mémoire et reconnu par le
mini système d’exploitation (souvent le DOS) qui sert à l’installation de
l’autre système d’exploitation. En général, le pilote est copié sur la
disquette de boot.
Le lecteur de DVD
Le lecteur de DVD (Digital
Vidéo Disc) permet de lire les disques DVD qui contiennent plus d’information
qu’un disque CDROM. La longueur minimum d’une pastille est de 0,83 mµ pour
les CDROM et de 0,40 mµ pour les DVD. Les disques DVD « double
face » doublent la capacité d'un DVD normal et offre une capacité de stockage
de 17 GIGA Octets.
Les lecteurs de DVD (Digital
Vidéo Disc) qui disposent d'un système audio numérique SURROUND pour le son
et d’une carte de décompression matérielle MPEG II pour la vidéo permettent
de visionner des films, HOME THEATER, avec une bande son numérique
en DOLBY STEREO SURROUND et permettent même de choisir la langue
des sous-titres.
Le lecteur de DVD interne et
la carte de décompression matérielle MPEG II installée sur un connecteur de
la carte mère peuvent être reliés directement ensemble par l’intermédiaire
d’un petit câble qui accélère le transfert et le traitement de la vidéo compressée.
Le lecteur de DVD doit être
reconnu par le système d’exploitation à l’aide du pilote (DRIVER). Le pilote
doit être fourni par le fabricant avec le matériel ou disponible sur son
site Internet.
Les
périphériques se connectent aux ports de communication
Les ports de connexion
- Les ports internes sont placés sur la carte mère et sont appelés
"slots" ou "connecteurs" ou "bus d'extension". Ils se caractérisent par
le nombre de broche, la viteese d'accès et la largeur (le nombre de bits qui
sont transférés simultannément) :
- ISA à 8 et 16 bits (en noir sur la carte mère)
- EISA à 16 bits
- VESA à 16 bits
- AGP à 32 bits pour la carte graphique ou la carte accélératrice
3D (en marron sur la carte mère)
- PCI à 32 bits et 64 bits (en blanc sur la carte mère)
- Les ports externes sont placés sur la carte mère et sont accéssibles
à l'extérieur et à l'arrière du boitier:
- Le port PS/2, rond à 5 broches, pour le clavier ou la souris.
- Le port PSDIM est une ancienne connectique qui n'est plus utilisée
(il ressemble au PS/2 mais en beaucoup plus gros).
- Les ports séries (ou port de communication COM1, COM2), trapézoïdale
à 9 broches mâles ou femelles, pour la souris et le modem.
- Le port parallèle (ou port d'imprimante), rectangulaire à
25 broches femelle, bidirectionnel, pour l'imprimante, le scanner, l'interface
MIDI, le lecteur de cartouches amovibles (ZIP ou JAZ), le lecteur de CDROM
ou le matériel d'acquisition vidéo. Un petit boîtier partageur (SWITCH BOX)
permet de basculer d'un périphérique à l'autre sans redémarrer le système.
- Le port infrarouge.
- Le port SCSI externe qui accompagne la carte d'extension SCSI
et son contrôleur de disque.
- Le port USB (hotplug) version USB 1.1 qui permet de connecter
en cascade jusqu'à 127 périphériques ou USB 2.0 plus rapide.
- La sortie TV pour regarder un film DVD sur le téléviseur.
- Le TUNER TV pour regarder la télévision sur l'ordinateur.
Le clavier
Le clavier peut avoir un nombre
de 84 à 105 touches.
Le clavier AZERTY (les
six première lettres en haut à droite du clavier) est un clavier pour les
langues francophones, tandis que le clavier QUERTY est un clavier
anglo-saxon.
Un clavier comporte les lettres
de l'alphabet selon les nationalités, le pavé numérique et les touches de
fonction.
Un bon clavier numérique s'illumine
avec les trois lumières : NUM, LOCK et DEFIL...
La souris
La souris est un dispositif de pointage.
Il existe plusieurs sortes de souris :
- La souris à deux boutons
- La souris à molette
- La souris sans fils à infrarouge
- La souris trackball
- La souris tactile pour les ordinateurs portables
- Le TOUCHPAD pour les ordinateurs portables
Le moniteur
Le moniteur constitue la sortie principale d'un ordinateur et se trouve
au centre de la relation homme/machine. L'impression et le confort visuelle
sont subjectifs et propres à chacun, aussi vaut-il mieux le voir pour
le croire...
Le moniteur doit être compatible VGA pour afficher 256 couleurs ou compatible
SVGA pour afficher 16,7 millions de couleurs. Le moniteur doit être conforme
à la norme ENERGY STAR ou DPMS pour offrir la fonctionnalité d'économie
d'énergie.
Les dimensions d'un moniteur sont mesurées dans la diagonale et, selon
l’unité de mesure anglo-saxonne bien connue, le pouce dont l’étalon
n’est pas conservé à SEVRES mais sur nos doigt. Le pouce (INCH en anglais)
est égal à 2,54 cm. La diagonale des moniteurs peut prendre les valeurs de
14, 15, 17, 19, 20, 21 ou 24 pouces. La diagonale utile ne correspond
pas tout à fait à la diagonale effective, parce que l'écran est bombé et
que les bords provoque une distorsion de l'image (principe d’anamorphose).
Le pas de masque (PITCH) correspond à la distance moyenne entre
deux pixel. Un pas de masque faible est un indicateur de la précision du
moniteur et un pas de masque trop grand risque de donner un aspect granuleux.
Le pas de masque des moniteurs haut de gamme est de 0,24 ou 0,26. Le pas
de masque des moniteur SVGA standard est de 0,28.
Le taux de rafraîchissement est la fréquence à laquelle chacun des pixels
est rechargés. Le taux de rafraîchissement doit être compatible avec la
carte graphique afin de ne pas brûler les pixels du moniteur. Le balayage
du rafraîchissement s'effectue de haut en bas (verticalement) et de gauche
à droite (horizontalement). Le taux de rafraîchissement doit être élevé
pour garantir le meilleur confort visuel et éviter un effet de scintillement
très désagréable et très fatigant. Le mode de rafraîchissement entrelacé
"saute" une ligne sur deux et accroît l'effet de scintillement, il est donc
préférable de choisir un mode non-entrelacé.
Les moniteurs à écran plat permettent d'échapper à l'anamorphoses des images.
L'anti-reflet empêche la réverbération des sources de lumières environnantes.
Le moniteur à basse radiation (standard MPR II) permet de limiter les radiations
électromagnétiques causées par le bombardement continuel d'électrons sur
la vitre de l'écran. Les commandes digitales permettent de régler la position
verticale et horizontale de la mire, la luminosité et le contraste.
La configuration colorimétrique permet de régler les teintes conformément
à la norme du nuancier PANTONE des imprimeurs.
Les haut-parleurs intégrés au moniteur sont généralement de moins bonnes
qualités que des haut-parleurs séparés.
Le socle ou le pied permettent de régler la hauteur de l'écran et si ce
n’est de se prémunir du moins de retarder les douleurs cervicales et les
raideurs dans la nuque qui surviennent immanquablement au bout d'un certain
temps...
L'unité de sauvegarde
L’unité de sauvegarde est essentiellement une unité de stockage dont l’objectif
peut être de protéger son travail (la sécurité et l’incorruptibilité) et/ou
de le transférer. La sauvegarde (BACKUP) régulière et complète du système
et de ses données est une habitude incontournable, celle-ci assure la
pérennité et la continuité de l’outil et du produit informatique. Les
unités de sauvegarde peuvent être de différents types, d’une capacité de
stockage et d’une rapidité variable. Elles offrent éventuellement la possibilité
de compresser les données stockées et permettent parfois de choisir le taux
de compression.
Le choix d’une unité de sauvegarde dépend de la quantité et de la
priorité des données à stocker, et de la fréquence de renouvellement
(écriture) et d’accès (lecture) des données qui ont été stockées.
Les unités de sauvegarde :
- Lecteur de disquette
- Lecteur de disque dur externe
- Lecteur de bande DAT (Digital Audio Tape)
- Lecteur de cartouche amovible ZIP (100 Méga Octets à 29 ms)
ou JAZ (1 Giga Octet à 12 ms)
- Lecteur graveur de CD-R (à la norme ISO9660 pour pouvoir être
lisible par n’importe quel lecteur de CDROM)
- Lecteur graveur de DVDROM (attention aux différentes normes
qui ne sont pas compatibles, format vidéo et format binaire)
- Les mémoires flash USB
Les unités de sauvegarde peuvent être de type IDE ou SCSI, et selon le
cas requière le contrôleur adéquat.
Le graveur
- Le graveur CD-R pour enregistrer irrémédiablement des données
sur des CDROM (seulement pendant la durée d'une session).
- Le graveur CD-RW pour enregistrer, effacer et réenregistrer
des données sur des CDROM réinscriptibles (sans la contrainte de la fermeture
de la session).
La vitesse d’accès du processeur et du disque dur doivent être
supérieurs à celle du graveur afin que le débit des données soit convenablement
absorbé.
La gravure sur CDROM permet de copier toutes sortes d’informations numérisées,
quel que soit l’utilisation ou le format (les applications en binaire,
les textes, les feuilles de calcul, les jeux, la musique MP3, les photographies,
la vidéo, les sites Internet,…). La duplication des bits permet de faire
des doubles de ses propres CDROM, d’effectuer des archives de ses fichiers,
des sauvegardes de ses disques durs, et de réaliser ses propres CD AUDIO
(compilations de morceaux de musique choisies à l’aide de programmes d’édition
audio numérique qui filtrent les grésillements et épurent les sons grâce
à la fonction « disc-at-once »).
La gravure sur CDROM est lisible sur tout les systèmes d’exploitation,
elle est fiable, universelle permet d’archiver sur un seul support les fichiers
importants qui occupent beaucoup de place. Un disque peut contenir 650
ou 680 Méga Octets de données, 74 minutes de musique, et offre
une longévité de 10 à 100 ans. La gravure sur CDROM ne se démagnétise
pas sous l’effet des rayons X des aéroports. Plusieurs utilisateurs d’un
réseaux peuvent accéder à des données partagées et stockées sur un CDROM.
Le graveur peut être utilisé comme un lecteur de CDROM. Le graveur est
utilisé au moyen d’un logiciel de gravure. La reproduction de données
est soumise à la loi sur le copyright, ou les droits d’auteurs, et
expose le contrevenant à des poursuites judiciaires.
Les disques CD-RW sont plus chers (150 Frs) que les simples CD
vierges (12 Frs), mais ils permettent d’y réinscrire des données un millier
de fois. Les CD-RW ne sont pas lisibles par tous les lecteurs ! ! !
Pour une bonne conservation, les disques CDROM doivent être manipulés
avec soins et rangés à l’abris de la chaleur, de la poussière, des liquides,
des traces de doigts, des inscriptions au stylo bille et de toutes autres
rayures de la couche de vernis qui peuvent dévier le faisceau laser.
Les Haut-parleurs
Les Haut-parleurs conçus spécialement pour les ordinateurs sont normalement
équipés d’un blindage magnétique qui réduit les perturbations magnétiques
susceptibles de déformer les images du moniteur.
Le potentiomètre du volume placé sur les enceintes facilite les réglages.
Le câble audio des haut-parleurs s’enfiche sur la carte son dans la prise
de type « mini-jack », libellé SPEAKER, SPKR ou LINE OUT (sortie audio
mono ou stéréo). Le câble du microphone doit être connecté à la carte son
dans la prise jack, libellé MIC ou LINE IN (entrée audio).
Le caisson de basse (SUBWOOFER) permet d’intensifier les basses
fréquences qui sont males restituées avec la numérisation et la compression.
Le caisson de basse peut être, soit intégré aux haut-parleurs, soit être
indépendant (auquel cas, le câble se raccorde à la sortie SPEAKER).
Le scanner
Un scanner permet de numériser tout type de documents, des textes
et/ou des images. La numérisation peut être effectuée dans différents formats
(BMP, GIF, JPEG, TIFF, APS,...)
Le scanner qui numérise en une seule passe est préférable aux anciens
scanner dits "à trois passes" dont le rayon optique devait passer une fois
pour chaque couleur fondamentale, une fois pour le rouge, une fois pour le
vert et une fois pour le bleue, ce qui nuit à la qualité de la numérisation,
laquelle risque d'être floue si le scanner vibre entre temps, et qui demande
plus de temps puisqu'il faut repasser trois fois.
L'utilisation régulière d'un scanner requière beaucoup d'espace mémoire
sur le disque dur ou sur des supports amovibles. Un seul document au
format A4, numérisé à une résolution faible
de 300 dpi "pèse" déjà plus de 40 Méga
Octets…
Le scanner à plat, qui fonctionne un peu comme avec une photocopieuse,
permet d’importer et de numériser des images extérieures au monde digital.
Les scanners peuvent être du type SCSI.
La résolution optique se mesure en points par pouce ou dpi
(dots per inches) : 300x300 dpi, 300x600 dpi, 600x600 dpi, 600x1200 dpi,…
La résolution optique est celle à laquelle le scanner lit ou analyse un document.
La résolution interpolée est celle qui est calculée par le logiciel
quand celui-ci ajoute à l'image scannée des points numérisées supplémentaires
afin d'en accroître la qualité. Ses points numérisés supplémentaires sont
calculés par interpolation grâce à un algorithme. L'interpolation est utilisée
quand un document doit être agrandit. La résolution interpolée peut être
de 19200x19200dpi.
La profondeur de couleur se mesure en nombre de bits utilisé pour
identifier une couleur, plus le nombre de bits est important et plus le
nombre de nuances de couleurs l'est aussi : 24 bits (ou TRUE COLORS) permettent
d'afficher 16,7 millions de couleurs, 30 bits permettent d'afficher un milliard
de couleurs et 1024 niveaux de gris, 36 bits permettent d'afficher 68 milliard
de couleurs…
Les logiciel de numérisation compatible TWAIN permettent d'importer
directement l'image scannée dans le logiciel de retouche d'image.
Les scanners sont souvent accompagnés de logiciels : un éditeur d'image
pour la retouche, un logiciel de mise en page, un logiciel
de reconnaissance de caractères (OCR),…
Pour reconnaître du texte, il est nécessaire d’utiliser un logiciel de
reconnaissance de caractère (OCR).
L'appareil de photo
numérique
Les appareils de photos numériques permettent d'effectuer des photographies
numériques qui par la suite peuvent être importées dans un ordinateur. Le
câble de connexion de l'appareil de photos numériques se branche sur
le port série de l'ordinateur.
Les appareils photos numériques utilisent de la mémoire RAM flash
qui conserve les photos numérisées quand l'appareil est éteint. La mémoire
peut être amovible, auquel cas, l'on peut emmener avec soit une réserve afin
d'accroître la capacité de stockage.
Les appareils de photos numériques qui ont un affichage LCD à cristaux
liquides permettent de visualiser une photographie tout de suite après
l'avoir prise et ainsi se faire une idée si celle-ci mérite d'être conservée
et enregistrée.
Les appareils de photos numériques de bonne qualité proposent une résolution
de 1280x960 dpi qui permet d'afficher 16 millions de couleurs différentes.
Les appareils de photos numériques peuvent permettre la compression des
images au format JPEG. Les appareils de photos numériques de bonne
qualité ont une fonction zoom comme tout autre appareil de photographie.
La tablette graphique
La tablette (PAD) et son stylet permettent de retrouver les joies
de l'écriture manuscrite et le coup de crayon de l'artiste.
L'imprimante
L'imprimante est un outil indispensable pour lire et/ou garder une trace
papier d'un document.
Il existe plusieurs type d'imprimantes :
- Les imprimantes à boule (comme les anciennes machines à écrire)
- Les imprimantes matricielles à aiguilles (de 80 ou de 132 colonnes)
- Les imprimantes à jet d'encre ou à bulles (les consommable
sont chèrs)
- Les imprimantes laser (silencieux, propres, convient pour
une utilisation importante spécialement en noir et blanc)
- Les imprimantes à sublimation thermique
Une bonne imprimante permet d'imprimer des feuilles au format A4,
des enveloppes, des étiquettes, et des transparents. Une bonne imprimante
permet de stocker une réserve de feuilles A4 dans un bac d'au moins une centaine
de pages.
Le choix d'une imprimante dépend de différents critères : la quantité
de feuille à imprimer, la qualité de l'impression, la cadence
de l'impression, le prix des consommables, les cartouches noires pour
le texte et les cartouches cyan, magenta et jaune pour l'impression en couleur
pour les images,…
Le câble qui relit l'imprimante à l'ordinateur doit être un câble parallèle
bidirectionnel.
Il existye des matériels qui font à la fois imprimante + scanner + photocopieuse.
Le nombre de page par minutes permet de comparer les performances des imprimantes
(c'est un facteur qui dépend du type de caractères utilisé et de la mémoire
tampon de l'imprimante).
Les cartes d’extension ont un accès
direct à la carte mère
La carte graphique
La carte graphique traite les fichiers graphiques et vidéos et affiche
le résultat sur l'écran du moniteur.
La carte graphique était intégrée à la carte mère sur les anciens
modèles d’ordinateur.
L’affichage monochrome n’est plus de rigueur en informatique, même
si la frappe des lignes de commandes reste couramment pratiquée.
L’affichage d’une interface graphique intuitive, WYSIWYG (What You
See Is What You Get), le succès des jeux, du multimédia et de l’Internet sont
devenus incontournables, et la carte graphique connectée sur un slot de la
carte mère est devenu une priorité dans le choix des composants d’un ordinateur.
La carte graphique d’aujourd’hui est placée sur la carte mère dans un connecteur
d'extension ISA (8 et 16 bits), VESA LOCAL BUS, PCI (32 bits) ou encore
mieux AGP (128 bits).
La carte graphique et le moniteur doivent répondre à la norme du standard
EGA (pour afficher 16 couleurs), VGA (pour afficher 256 couleurs)
ou à celle du désormais standard SVGA (pour afficher 16,7 millions
de couleurs et permettre un rendu photo réaliste).
La carte graphique doit être compatible avec le système d'exploitation
installé et les pilotes doivent être disponibles.
La carte graphique doit être compatible DIRECTX pour les systèmes
d'exploitation WINDOWS.
La carte graphique peut intégrer un circuit accélérateur pour WINDOWS.
La carte graphique peut-être de type OPENGL pour visualiser les
animations vidéo haute résolution en temps réel et apprécier les effets 3D.
La carte graphique peut satisfaire la norme 3Dfx sur circuit VOODOO
I ou II.
La carte graphique 3D est une carte graphique accélératrice qui intègre
un processeur dédié aux tâches d'affichage et qui peut aller jusqu'à
soutenir une cadence de 60 images par seconde.
Une carte graphique 3D gère des algorithmes complexes pour produire
des images tridimensionnelles.
Une carte graphique 3D calcule rapidement les volumes (polygones
des jeux 3D), les textures et la luminosité.
La mémoire vidéo est importante pour afficher une bonne qualité
d'images en temps réel (sans à-coups et sans pixélisation),
il faut au minimum 4 à 8 Mo.
La mémoire vidéo est importante pour afficher le maximum de nuances
(une profondeur de couleurs de 24 bits permet d'afficher 16,7 millions de
couleurs), le maximum de précision et d'espace (dans une haute résolution
de 1024x768=786432 pixels et en plein écran avec un moniteur large de 21
pouces) et le maximum de souplesse, de douceur et de confort visuel (un taux
de rafraîchissement non entrelacé de 85 Hz).
La mémoire vidéo sert de tampon ou de mémoire cache entre le calcul
et l'affichage (de 4 Mo à 64 Mo).
La résolution est le produit du nombre de pixel en largeur (horizontal)
et en hauteur (vertical). Chaque pixel affiche une couleur. Plus la résolution
est élevée, plus le nombre de pixel est important et plus la définition de
l'image est de qualité. Les résolutions disponibles sont 640x480, 800x600,
1024x768.
La profondeur de couleurs correspond à la palette du peintre et
détermine le nombre de couleurs ou de nuances qu'il est possible d'afficher
ou d'attribuer à chacun des pixels du moniteur.
La profondeur de couleurs s'exprime en bits, 8 bits permet d'afficher 256
couleurs différentes (il y a 2 à la puissance 8 possibilités, c'est à dire
256), 16 bits permet d'afficher 65000 couleurs, 24 bits permet d'afficher
16,7 millions de couleurs.
Le taux de rafraîchissement indique la fréquence à laquelle chaque
pixel est chargé en électricité.
L’amplitude du taux de rafraîchissement permis par la carte graphique peut
aller de 60 à 85 Hz mais attention lors de la configuration, si le taux
de rafraîchissement de la carte graphique est supérieur à celui que peut
supporter le moniteur, alors les luminophores de l’écran risquent de chauffer,
puis de brûler et de rendre le moniteur aveugle ! ! !
L'intensité lumineuse de chaque pixel diminue et a besoin d'être rafraîchie
périodiquement.
Une fréquence de rafraîchissement élevée diminue l'effet de scintillement
et la fatigue oculaire.
La sortie TV et le TUNER TV peuvent être intégrés à la carte graphique.
La sortie TV permet de diffuser sur la télévision de la production numérique
provenant d'un ordinateur, tandis que le TUNER TV permet d'afficher les programmes
des chaînes de télévision sur un écran d'ordinateur.
La norme MPEG est une norme de compression vidéo numérique (norme
d'encodage).
Une carte de décompression MPEG peut-être intégrée à la carte graphique.
Un logiciel de décompression MPEG n'est pas aussi performant qu'une carte
de décompression matérielle MPEG.
La carte de décompression matérielle MPEG II (Moving Pictures Expert Group)
est indispensable pour lire avec fluidité les films vidéo sur DVD et va de
pair avec la technologie des processeurs MMX et les applications multimédia.
La norme MJPEG est une norme, un format, pour monter des vidéo qui seront
lues par une carte d'acquisition et de restitution.
Le format AVI développé par MICROSOFT permet de lire des vidéo sur
PC. Toutefois, pour stocker sans compression une minute de vidéo plein écran,
enregistrée à la cadence de 25 images par secondes, en 16,7 millions de couleurs
et avec un son stéréo 16 bits de 44 kHz, il faut 2 GIGA Octets de mémoire,
d'où l'utilité de la compression pour gagner de la place et améliorer la
vitesse de restitution.
Le support DPMS est un système d'économie d'énergie qui provoque
la mise en veille du moniteur au bout d'un certain laps de temps.
La carte modem
Le modem permet de surfer sur Internet et d’accéder aux différents services
du « réseau des réseaux » (les sites de la « toile » (www), le transfert
de fichiers (ftp), les e-mails, les chats,…). Les logiciels de communication
fournis généralement avec le modem permettent également d’envoyer et de recevoir
des télécopies (FAX), d’émuler un terminal de minitel et de servir de répondeur
enregistreur. Les modems qui fonctionnent en « mode autonome » accueillent
les télécopies même quand l’ordinateur n’est plus sous tension. Le « modem
vocal » fonctionne comme une boîte vocale d’enregistrer des messages
personnalisés
Les premiers services (Bulletin Board System) du premier réseau
(fidonet) étaient gratuits et disponibles 24h/24h. Les premiers modems
affichaient une vitesse de 300 bps (bit per second).
Le modem peut prendre la forme d’une carte modem insérée sur la carte
mère, ou la forme d’un boîtier externe connecté à un port série ou USB, ou
enfin la forme d’une carte PCMCIA (PC CARD). Les modems externes permettent
de voir les diodes qui témoignent de l’activité réseau, de ne pas
occuper un des connecteurs de la carte mère et d’être facilement installé
au besoin sur un autre ordinateur.
Les cartes modems sont de différents types:
- Les modems analogiques:
- Les modems 56 K
- Les cartes ISA et se branchent sur un des connecteurs ISA (8 ou
16 bits) de la carte mère.
- Les cartes PCI
- Les modems ADSL
- Les modems numériques:
- Les modems du câble
- Les modems RNIS
Le modem permet de moduler et de démoduler (« MOduler et DEModuler ») l’information
afin qu’elle soit transportable sur le réseau téléphoniqueRTC. L’information
numérique ou digitale de l’ordinateur est transformée (les bits sont
convertis en modulation de fréquence) en information analogique
par l’émetteur pour circuler sur le câble téléphonique, puis celle-ci est
de nouveau transformée (le signal analogique est démodulé) par le récepteur
pour redevenir digitale. Le modem d’un même ordinateur effectue alternativement
un travail de modulation pour émettre, et un travail de démodulation pour
recevoir l’information de son correspondant. Un message passe donc par deux
modems et la vitesse de transmission de celui-ci correspond à la vitesse
du modem le plus lent. Les modems comparent leur vitesse respective (on dit
qu’ils négocient) et s’accordent sur le plus grand dénominateur commun.
Les modems sont désormais pilotés directement par le système d’exploitation
qui transmet les ordres de l’utilisateur par l’intermédiaire de commandes
AT. Le fabricant du modem fournit un fichier d’information de configuration
(un fichier doté de l’extension .INF) qui explique aux systèmes d’exploitation
WINDOWS 95&NT la façon de procéder.
Les modems disposent d’un contrôleur d’erreur qui assure qu’aucune
données n’est altérées ou perdues, et utilisent la compression de
données qui en accélère le transfert
Les modems PLUG & PLAY permettent une configuration rapide
et transparente.
Les modems sont des appareils de type série, c’est à dire que l’information
(un bit) circule à la queue leu leu (bit après bit), tandis que les appareils
de type parallèle transfèrent plusieurs informations en même temps et sont
donc plus rapides. Le port série auquel est connecté le modem externe
doit être de la classe UART 16550 afin de ne pas ralentir le transfert
des données (sinon le port série limite la vitesse de transfert à 14,4Kbps)
et de bénéficier de la vitesse maximale du modem. L’utilitaire MSD.EXE (MicroSoft
Diagnose) permet de connaître toutes les caractéristiques d’un ordinateur
tournant sous MSDOS 6.22. Les ports séries de l’unité centrale et du modem
externe peuvent comporter un nombre de 9 ou 25 broches, fort heureusement
des adaptateurs permettent si besoin de les concilier. Le port série
COM 1 est souvent utilisé pour la souris, il faut alors installer et
configurer le modem sur le port série COM 2.
Les modems qui disposent d’une mémoire flash (flash ROM) peuvent
être mis à jour (Self Memory) et peuvent servir de répondeur enregistreur
et de fax, même si l'ordinateur est hors tension.
Les modems répondent à différents standards qui sont des normes
internationales. La vitesse et le standard doivent être supportés par le
Fournisseur d’Accès à Internet (FAI en français ou ISP pour Internet Services
Provider en anglais). Les standards ne sont pas toujours compatibles entre
eux et leur vitesse de transmission est alors réduite : v.42/v.42bis, v.32
bis, v.34, v.34 extended, 56K x2, 56K Kflex,
La vitesse de transfert des modems s’est largement accrue avec
le temps : 300, 1200, 2400, 9600, 14400, 28800, 33600, 56600 bps ou 56,6
Kbps (Kilo bips per second). La meilleure des vitesses est la vitesse la plus
rapide pour accélérer le téléchargement des pages WEB de plus en plus sophistiquées,
attractives et interactives! ! ! La vitesse de transmission peut également
s'exprimer en "BAUD", du nom d'un militaire français, cette mesure
emploie la notion d'unité d'information plutôt que celle du nombre d'impulsion.
La vitesse de transmission ou de téléchargement dépend des capacité du serveur
intérogé, de la bande passante disponible sur le réseau (du traffic),etc...
RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Service) est une autre solution
pour accéder aux réseaux. RNIS est souvent appelé NUMERIS. Les informations
numérisées circulent sur le réseau téléphonique en cuivre (le RTC) comme
avec un modem classique, mais à une vitesse plus importante. RNIS permet de
surfer et de téléphoner en même temps. RNIs correspond à une utilisation d'Internet
intense et à haut débit. RNIS convient aux entreprises, au télétravail, à
la vidéoconférence et aux accros des jeux en réseau.
RNIS propose deux formules :
- La formule BRI qui gère 2 canaux à 64 Kbps et un canal à 16 Kbps
et qui permet une bande passante de 128 Kbps
- La formule PRI qui gère 23 canaux à 64 Kbps.
Le matériel RNIS lui est propre à la société France TELECOM : le modem
RNIS ou le convertisseur RNIS externes, le port série UART 16550, le bouchon
NT1 (Network Terminator N°1), la carte RNIS sur connecteur PCI uniquement,
l'abonnement auprès de France TELECOM,…
Avant de souscrire un abonnement à RNIS, il faut s'assurer que le Fournisseur
d'Accès à Internet (ou ISP) est compatible avec le réseau RNIS.
Le câble de la LYONNAISE des EAUX est une autre façon de se connecter à
Internet (solution propriétaire pour un débit théorique de 500 Kbps), et
permet en plus de recevoir les chaînes de la télévision câblée du continent
européen. L'abonnement, le câblage et la location du boîtier de modem sont
aussi spécifiques et sont installés par un technicien NOOS. Le câble est une
solution disponible pour les quartier ou les villes qui ont été "câblés",
sinon il faudra se contenter d'un modem classique.
Le satellite permet de "downloader" des données à 400 Kbps, mais nécessite
toujours un modem pour les "upload".
La carte contrôleur SCSI
La carte contrôleur SCSI (Small Computer System Interface) permet de contrôler
7 périphériques SCSI en même temps et jusqu’à 15 périphériques pour les SCSI
Ultra Wide. Un seul contrôleur gère tous les périphériques de la chaîne SCSI,
et seule une IRQ est utilisée.
Les périphériques SCSI sont plus rapides que les périphériques de type
IDE, et certains peuvent transférer jusqu’à 40 Méga Octets par secondes.
Certains périphériques spécifiques, comme des graveurs et des unités de sauvegarde
à bande DAT, ne sont disponibles que sous la norme SCSI.
L’interface SCSI est compatible avec tous les systèmes d’exploitation
: DOS, UNIX, LINUX, OS/2, WINDOWS 95&98 et WINDOWS NT. Plusieurs cartes
SCSI peuvent cohabitées ensembles sur un même ordinateur.
Tous les périphériques SCSI externes possèdent deux connecteurs SCSI de
50 broches (appelés CENTRONICS). L’un des deux connecteurs permet de relier
le périphérique à la chaîne existante (soit à l’un des périphériques SCSI
externes, soit au connecteur SCSI de la carte contrôleur SCSI). Le deuxième
connecteur permet, soit de continuer la chaîne (avec un câble SCSI vers un
autre périphérique SCSI), soit de l’arrêter (avec un terminateur).
L’utilisation et la configuration d’une chaîne SCSI requière que chaque
périphérique soit identifié par un numéro ID unique (de 0 à 7 ou de 0 à 15).
La carte contrôleur SCSI porte également un numéro ID et celui-ci est par
défaut égal à 7. Les numéros ID de chaque périphérique SCSI sont configurés
à l’aide de cavaliers ou avec une molette. Les cartes SCSI à la norme SCAM
(Configured Automatically) vérifient et attribuent automatiquement un numéro
ID unique pour chaque périphérique.
La chaîne SCSI doit être « terminée »,
c’est à dire que le dernier périphérique de
la chaîne doit signaler à la chaîne qu’il est
le dernier. Sur une chaîne SCSI externe, c’est le dernier
périphérique qui porte le « terminateur »
ou le bouchon. A défaut, le périphérique ne sera
pas reconnu, et au pire
toute la chaîne ne fonctionnera pas. Sur une chaîne SCSI
qui ne comporte
que des périphériques internes, c’est la carte
contrôleur SCSI qui porte
le terminateur (ce terminateur doit être enlevé quand un
périphérique SCSI
externe est rajouté à la chaîne (bien sûr,
des périphériques SCSI internes
et des périphérique SCSI externes peuvent cohabiter
ensembles), et c’est
alors le dernier périphérique SCSI externe qui doit
porter le terminateur).
Il ne doit avoir qu’un seul des périphériques de la
chaîne SCSI qui doit
être « terminé ».
Les différents périphériques d’une
chaîne SCSI doivent être de préférence de la
même classe SCSI (SCSI I, SCSI II, SCSI III, SCSI IIII,…)
pour fonctionner correctement.
La carte contrôleur SCSI se connecte sur un des connecteurs PCI (on dit
aussi un des bus 32 bits) de la carte mère.
La carte contrôleur SCSI possède un BIOS qui doit être compatible avec
le BIOS de la carte mère (c’est le cas quand le BIOS de la carte mère est
antérieur à celui de la carte contrôleur SCSI). Quand la carte contrôleur
SCSI possède un BIOS flash, celui-ci peut être actualisé si nécessaire.
La carte contrôleur SCSI est munie de mémoire cache (mémoire RAM) qui
accélère le traitement des données.
La carte contrôleur SCSI peut être dites « bus mastering », auquel cas
les informations sont transférées plus rapidement.
La carte contrôleur SCSI peut être PLUG & PLAY ce qui facilite l’installation
du pilote.
La broche N°1 des nappes SCSI est identifiable par un fil rouge.
La carte contrôleur SCSI est généralement fournie avec des utilitaires
de diagnostic qui permettent de vérifier le bon fonctionnement de la chaîne
SCSI et de connaître les numéro ID de chaque périphérique qui la compose.
La carte son
La carte son est indispensable pour profiter des musiques, des paroles
et des ambiances sonores des jeux interactifs, des CDROM multimédia et des
sites Internet. La qualité de la restitution sonore est très subjective,
et requière de l’écouter de ses propres oreilles pour se faire une opinion.
Les cartes sons peuvent être installées, soit sur un connecteur ISA 8
bits ou 16 bits, soit sur un connecteur PCI 16 bits. La carte son est équipée
généralement d’une sortie stéréo, d’une entrée microphone et d’un port jeu
à 15 broches. Le petit câble audio du lecteur de CDROM doit être connecté
à la carte son afin de permettre l’écoute des CD AUDIO.
La carte son doit être compatible SOUND BLASTER et accompagnée du pilote
adéquat. Les cartes son récentes sont livrées avec un maximum de logiciels
: lecteurs de fichiers au format WAV ou MIDI, lecteur de CD AUDIO, table
de mixage, éditeur audio numérique, logiciel de reconnaissance vocal, lecteur
de fichiers texte,…
La carte son doit être capable de lire différents formats de fichiers sonores:
- Le format WAV développé par la société MICROSOFT concerne des fichiers
qui sont plus ou moins gros selon qu’ils sont plus ou moins de qualité.
- Le format AU développé par la société SUN MICROSYSTEMS est très populaire
dans l’environnement UNIX et sont généralement compressé pour accélérer
le téléchargement sur le WEB. La compression d’un fichier sonore nuit à
sa qualité de restitution.
- Le format AIFF est plutôt répandu sur MACINTOSH.
- Le format MOD est semblable au format MIDI, et gère des évènements
numériques sous forme d’instruments appartenant à une table d’onde.
- Les navigateurs INTERNET EXPLORER et NESCAPE reconnaissent (et sont
donc en mesure de lire) les formats WAV et AU.
Les cartes son sont appelées des cartes son 8 bits, 16 bits ou 24 bits
selon qu’elles permettent de restituer 256, 65000 ou 16 millions de nuances
sonores. Les enregistrements sonores sont généralement effectués en 16 bits,
aussi une carte son 16 bits suffit généralement pour en restituer la qualité
sonore.
Les cartes son proposent un taux d’échantillonnage de 22 Kilo Hertz (kHz),
de 44 kHz (ce qui correspond à la qualité du signal audio délivré par un
CD AUDIO) ou de 96 kHz (ce qui correspond à une qualité professionnelle ;
ces cartes sont très chères et sont dédiées à l’enregistrement et au mixage
multipiste numérique, elles ne permettent pas de lire directement des CD AUDIO
et ne sont pas très compatibles avec les CDROM ludiques). Plus l’échantillonnage
est élevée et plus la définition sonore est précise.
Une carte son 16 bits utilise la modulation de fréquence (FM) à partir
de laquelle sont crées des imitations sonores qui restent imprégnées par
la patte de l’informatique. A contrario, une table d’ondes (WAVE TABLE) stocke
dans des mémoires dédiés des sons réels qui sont numérisés, et la qualité
de la restitution sonore dépend de la qualité de l’échantillonnage de chaque
son stocké sur la table d’ondes de la carte. Les tables d’ondes répondent
à la norme MIDI et concernent essentiellement les sons musicaux ; les voix
et les sons naturels sont enregistrés au format WAV. Les fichiers MIDI sont
peu volumineux, l’accès à partir d’un CDROM y est donc très rapide et la
qualité est proche de celle d’un CD AUDIO. La table d’onde permet d’améliorer
nettement le confort d’écoute des applications multimédia (notamment depuis
le WEB), et la qualité sonore des fichiers MIDI est bien meilleure que celle
des fichiers WAV.
Le port jeu des cartes son permet d’y connecter une interface MIDI, laquelle
n’est que très rarement livrée avec la carte son, il faut donc l’acquérir
séparément.
Les expressions « carte son 3D » ou « son spatial 3D » signifient qu’il
est possible d’adjoindre des effets de réverbération ou d’écho aux sons.
L’interface MIDI (Musical Instrument Digital Interface) est un standard
international qui permet, via un logiciel de création musical appelé séquenceur,
de recevoir et d’envoyer des informations à des synthétiseurs, des modules
de sons, des racks d’effets, des échantillonneurs externes, des tables d’ondes…
Les fichiers MIDI peuvent être exploités par n’importe quelle interface MIDI,
ainsi une composition musicale réalisée en MIDI peut être jouer sans l’intervention
humaine. Les informations contenues dans les fichiers MIDI sont des évènements
(comme la note, son hauteur, sa durée, son intensité, sa texture,…), et
ces événements ne sont pas des fréquences sonores, c’est pourquoi ils ne
sont pas plus volumineux qu’un fichier ASCII.
L'interface MIDI permet de piloter, depuis un logiciel de composition musicale,
des instruments de musiques numériques comme les synthétiseurs et les EXPANDERS
connectés au port parallèle. L’interface MIDI permet de simuler un véritable
studio d'enregistrement et d’être à la tête d’un orchestre philharmonique.
L’interface MIDI est donc désormais un des outils indispensables pour le
compositeur, par contre un amateur ou un joueur peuvent se contenter de la
table d’onde de la carte son.
Une interface MIDI classique gère 16 canaux, ce qui permet de disposer
simultanément de 16 instruments différents. Le connecteur MIDI permet à l’ordinateur
de communiquer avec des instruments MIDI. Les musiciens professionnels optent
pour des interfaces MIDI qui se connectent au port parallèle, ou sur un
des connecteurs ISA 16 bits de la carte mère, ce qui permet de gérer 128
canaux ou 128 instruments simultanément.
Les applications sonores sont nombreuses, outre le multimédia, le logiciel
de reconnaissance vocal VIAVIOCE d’IBM permet de dicter des textes, des e-mails
vocaux peuvent être envoyés en pièce jointe (avec un enregistrement au format
WAV 8 bits à 11 kHz, le fichier ne sera pas trop long à télécharger), la
téléphonie Internet permet de téléphoner dans le monde entier au prix d’une
communication local (l’interlocuteur doit être équipé d’un ordinateur et
d’un logiciel de communication FULL DUPLEX).
La carte son va de pair avec de bons Haut-parleurs. Les cartes son 16 bits
sont équipées d’un amplificateur intégré, mais qui ne dépasse pas la puissance
de 6 WATTS.
Une fois l’installation physique de la carte son, il faut installer le
pilote de celle-ci qui est fournie avec le matériel par le constructeur.
Il faudra éventuellement modifier la position de certains cavalier sur la
carte son si la configuration par défaut du canal DMA et de l’IRQ est déjà
utilisée par un autre matériel. L’attribution de la plage DMA et du numéro
d’interruption IRQ est effectuée automatiquement avec une carte son PLUG
& PLAY. Enfin, les logiciels fournies (table de mixage, lecteur de CD
AUDIO, lecteur MIDI,…) avec la carte son sont installés. Après avoir redémarrer
l’ordinateur afin que la nouvelle configuration soit prise en compte, un
logiciel de diagnostic peut être lancé afin de tester le format MIDI et le
transport du signal stéréophonique par exemple…
La carte réseau
Les réseaux sont classés en fonction de différents critères :
- L’envergure géographique ou la localisation (LAN, MAN, WAN, GAN,…)
- Le signal (bande de base, large de bande,…)
- Le débit (10 Méga Bits par seconde, 100 Méga Bits par seconde,…)
- La nature physique du câblage (le câble coaxial fin (THIN) avec les
connecteurs, les prolongateurs et les terminaisons BNC, le câble coaxial
épais (THICK) avec les connecteurs AUI ou DIX et les prises vampires, le câble
en paire torsadée non blindée (UTP) ou blindée (STP) avec les connecteurs
RJ45, le câble en fibres optiques, les ondes radio ou les ondes infrarouges,…)
- La structure logique (la typologie peut être en étoile, en épine
dorsale (BACK BONE ou BUS), en anneau (le jeton de TOKEN RING),…)
- Le protocole de communication (les protocoles « routables » qui transportent
les « paquets » à une adresse précise et les redirigent éventuellement au-delà
des routeurs comme TCP/IP de Internet, IPX/SPX de NOVELL, NWLINK de MICROSOFT
pour les réseaux NETWARE, APPLETALK pour macintosh, et les protocoles «
non routables » qui sont limités à un seul segment, qui ne traversent pas
les routeurs, qui génèrent un trafic important par « broadcast », qui ne
s’adressent pas à une station précise mais à toutes les stations du segment,
et pourtant qui conviennent bien pour les petits réseaux, comme NETBEUI
de MICROSOFT,…)
- La méthode d’accès (pour émettre une station peut avoir l'autorisation
de le faire (la méthode du jeton permet d'éviter les collisions de paquet)
ou écouter le trafic des trames sur le réseau (l'écoute de la porteuse peut
être effectuée avec une détection (CSMA/CD) ou une gestion (CSMA/CA) des
collisions de paquet).
- Le système d'exploitation (LANSTATIC d'ARTISOFT, STARTIC de 3COM,
WINDOWS 95&98, WINDOWS NT 4.0 de MICROSOFT, PCMACLAN de MIRAMAR pour
MACINTOSH, NETWARE de NOVELL, UNIX de SUN, LINUX qui est libre et en open
source,…)
- La carte réseau permet de connecter un ordinateur à un réseau de
type LAN (Local Area Network). Un réseau local ou Intranet est un petit réseau,
réduit à un nombre de nœuds (inodes, postes ou stations) peu important (quelques
dizaines tout au plus).
- Le réseau peut être orienté client serveur (des machines sont dédiées
pour offrir des services aux autres machines qui en sont clientes) ou être
orienté PEER TO PEER (réseaux poste à poste où tous les ordinateurs sont
à la fois des clients et des serveurs des autres machines, et il n’y pas d’administration
centralisée du réseau). Le réseau permet de partager toutes les ressources
du réseau (fichiers, applications, périphériques,…), de s’échanger des e-mails
(service de messagerie), de jouer en directe à plusieurs,…
- La carte réseau peut être connectée à la carte mère sur un connecteur
internes ISA ou PCI.
- La carte réseau peut disposer de plusieurs connecteurs externes,
BNC, RJ45 et AUI.
- La carte réseau peut être PLUG & PLAY.
- La carte réseau doit être compatible avec le système d'exploitation
réseau choisi.
- La carte réseau doit être fournie avec le pilote adéquat.
- La carte réseau peut posséder des voyants lumineux indiquant le trafic
réseau.
La carte d'acquisition
vidéo
La carte d'acquisition vidéo permet d'importe des vidéo sur un ordinateur.
La carte d'acquisition vidéo s'enfonce sur un connecteur PCI de la carte
mère.
Les séquences vidéos peuvent être enregistrées dans différents formats
: le format AVI développé par la société MICROSOFT, le format MJPEG qui est
un format de compression de la qualité d'une cassette vidéo VHS, le format
MOV de QUICK TIME pour MACINTOSH, le format MJPEG-1 et le format GIF animés
pour Internet, le format MJPEG-2 pour les DVD,…
Une vidéo de 10 secondes en haute résolution, plein écran, à 25 trames
par seconde occupe 10 Méga Octets.
La carte d'acquisition vidéo est souvent accompagnée de logiciel de montage
vidéo comme ADOBE PREMIERE et d'un logiciel de retouche d'image comme PAINT
SHOP PRO.
La carte TV
La carte TV permet de se servir de son ordinateur comme d'un écran de télévision.
« Les spécifications techniques d’un ordinateur compatible
IBM PC »
Patrick HAUTRIVE – 170, rue Marcadet 75018 Paris France