La mémoire RAM

La mémoire vive
La mémoire conventionnelle, paginée et étendue
La mémoire RAM dynamique ou statique
Les barrettes de mémoire vive
Les procédures pour Windows 98



La mémoire vive

La mémoire vive ou la mémoire RAM (Random Access Memory en anglais) est une mémoire volatile. La mémoire vive est une mémoire rapide qui charge les programmes et les données en cours de traitement. La mémoire RAM est un type de mémoire qui reste active tant que l’ordinateur est sous tension, quand l’ordinateur est éteint, toutes les données inscrites dans la mémoire vive se volatilisent et disparaissent.

La mémoire vive charge les programmes et les données en cours de traitement. C’est la mémoire de travail de l’ordinateur, c’est la mémoire qui alimente le processeur en information.

Les analystes du GARTNER GROUP et du META GROUP affirment que la quantité de mémoire vive est plus importante que la vitesse du processeur. Le temps d’accès à la mémoire RAM se mesurent en « nanosecondes », tandis que le temps d’accès à un disque dur se mesure en « millisecondes ».

La mémoire conventionnelle, paginée et étendue

Lorsque le DOS a été conçu, le processeur des ordinateurs IBM PC XT et compatibles ne pouvaient adresser au maximum que 1024 Ko ou 1 Mo de mémoire. Un ordinateur qui ne peut adresser que 1024 Ko, cela signifie qu’il ne peut localiser que 1 024 000 emplacements différents de mémoire, ou qu’il ne peut connaître que 1 024 000 adresses différentes. A chaque adresse correspond une donnée, et pour accéder à cette donnée, l’ordinateur a besoin de connaître son adresse, c’est à dire l’endroit exact dans la mémoire où cette information est stockée.

La capacité maximum d’adressage des IBM PC est égal à 1 Mo, mais seule une partie peut être utilisée par les applications DOS, et cette partie des 1 Mo est appelé « mémoire conventionnelle ». Les autres parties étaient réservées pour un usage différent.

La mémoire conventionnelle correspond aux premiers 640 Ko (moins une petite partie au début qui est réservée aux données du BIOS).

Afin de dépasser les limites de la mémoire conventionnelle (640 Ko), plusieurs sociétés, MICROSOFT, INTEL et LOTUS, se sont associées pour définir la « mémoire paginée ». La mémoire paginée permet d’aller au-delà des 640 Ko adressable et permet donc d’augmenter la mémoire utilisée par les applications DOS. Il devient possible d’augmenter la mémoire RAM installée sur un ordinateur et d’aller au-delà des 1 Mo. La mémoire paginée est aussi appelée « spécification LIM », « mémoire EMS » ou « fenêtre EMS ». Pour utiliser la mémoire paginée, il faut que l’application DOS soit compatible, et il faut installer un « gestionnaire de mémoire paginée » (le gestionnaire EMS est un fichier qui s’appèle EMM.SYS ou EMM.DRV, et qui doit être chargé en mémoire vive grâce à une commande DEVICE dans le fichier système CONFIG.SYS). Le gestionnaire de mémoire paginée permute les données entre la mémoire conventionnelle et la mémoire paginée.

La technologie a évoluée et les ordinateurs munis des microprocesseurs 80286, 80386 et 80486 peuvent « physiquement » adresser plus de 1 Mo. Les ordinateurs AT peuvent adresser jusqu’à 16 Mo, et les ordinateurs 386 et 486 peuvent adresser jusqu’à 4 Go. La mémoire supérieure au premier 1 Mo est appelée la « mémoire étendue ». Pour utiliser la mémoire étendue, il faut là aussi installer un « gestionnaire de mémoire étendue » ; et il faut que les applications DOS qui l’utilisent soit compatibles.

Au-dessus de 1 Mo, les modules de mémoire ou les cartes de mémoire qui sont ajoutés sur la carte mère doivent être identifiés par celle-ci comme mémoire additionnelle (qu’il s’agisse de mémoire paginée ou étendue). Des cavaliers sur la carte mère permettent cette identification. Parfois, pourles ordinateurs AT, il faut aussi définir l’ensemble de la mémoire (mémoire conventionnelle, paginée et/ou étendue) dans la mémoire ROM du composant CMOS. Les modules de mémoire ou les cartes de mémoire possèdent également des cavaliers ou des commutateurs qui permettent d’établir le type de mémoire, paginée ou étendue, et permettent de définir leur « adresse de base » (c’est à dire à quel niveau dans toute la mémoire).

La mémoire RAM dynamique ou statique

La mémoire RAM peut être dynamique ou statique :

La mémoire RAM dynamique (DRAM) stocke les charges électriques (qui correspondent à un bit égale à un) pendant une courte période de temps, et les données qui ont besoin d’être conservées pendant une période plus grande, reçoivent une nouvelle charge électrique, on dit qu’elles sont « rafraîchies ».

La mémoire RAM statique (SRAM) maintient la charge électrique.

La mémoire virtuelle simule une extension de la mémoire vive sur le disque dur

Si la mémoire vive est insuffisante, alors un fichier d’échange est créé sur le disque dur pour simuler une extension de la mémoire vive, c’est la mémoire virtuelle.
La vitesse d’accès à la mémoire vive est beaucoup plus rapide que la vitesse d’accès au disque dur, c’est pourquoi il vaut mieux que les données dont a besoin le processeur soient déjà chargés en mémoire vive.

Les
barrettes de mémoire vive

La mémoire vive se présente sous la forme de barrettes qui s’enclenchent dans des connecteurs placés sur la carte mère. Ainsi la mémoire vive est juste à coté du processeur, et le temps de circulation des bits est faible...

Les premiers PC ne disposaient que de très peu de mémoire vive et celle-ci était constituée de circuits intégrés appelés des « puces RAM ». Les « puces RAM » avaient une capacité de stockage de 16 Ko, de 64 Ko, de 256 Ko ou de 1 Mo. Par exemple, une puce de 256 Ko x 1(bit-wide) peut stocker 256 000 bits, mais il en fallait huit pour enregistrer 256 000 caractères de huit bits. Les « puces RAM » étaient plus ou moins rapide, le temps nécessaire pour recevoir et mémoriser une données s’exprime en nanosecondes (un billionème de seconde), et la rapidité des puces étaient de 80, 120 ou 150 nanosecondes. Les « puces RAM » étaient dites « bit-wide » (x 1), c’est à dire qu’il fallait huit « puces RAM » pour stocker un octet, chaque puce conservait un des huit bits de l’octet. Chaque bloc de mémoire était constitué d’un ensemble de « puces RAM », d’au moins huit pour un octet et parfois de neuf pour la parité. Un bloc de mémoire était identifié comme un module. Il existait les modules SIMM (Single Inline Memory Modules) et les modules SIPP (Single Inline Pin Package). Les « puces RAM » ou les modules pouvaient se trouver directement sur la carte mère ou sur une « carte mémoire » installée sur un des slots de la carte mère.

La technologie des mémoires vives a évoluée avec le temps et les connecteurs de la carte mère se sont adaptés aux nouvelles barrettes de mémoire vive. Les mémoires vives sont de moins en moins chères, d’une capacité de stockage de plus en plus grande et d’une vitesse de transmission de plus en plus rapide.

Les différentes normes de mémoire vive ne sont pas toujours compatibles.

Les normes PS/2 à 72 broches et DIMM (Dual Inline Memory Modules) à 168 broches n’ont pas le même nombre de broches et ne peuvent donc pas être montées sur les mêmes connecteurs. Désormais, toutes les cartes mères sont équipées de module DIMM dont la vitesse d’accès est de 10 NANOSECONDES. Tous les modules de mémoire vive d’une carte mère doivent avoir la même vitesse d’accès, sinon c’est la vitesse la moins rapide qui s’impose...

Les modules de mémoire vive qui contrôlent la parité des octets enregistrés dans une cellule de mémoire disposent d’un nombre de puces impaire et d’un neuvième bit qui compte le nombre de UN en rapport aux nombres de ZERO. Le nouveau mode de contrôle qui succède au mode PARITY, et qui équipe désormais les modules DIMM s’appèle ECC (Error Correction Code).

Les nouvelles cartes mères munies de module DIMM sont généralement équipées de quatre connecteurs dont, désormais les modules ne sont plus obligatoirement de même taille, ni en nombre pair.

Avant de changer les barrettes de mémoire vive, il convient de débrancher l’alimentation secteur et de décharger l’électricité statique du corps humain en touchant du métal...

Les procédures pour Windows 98


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